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Le type tressaillit en sentant le métal froid des menottes. - Capitaine Jobert... Brigades des goules. Elle vit des épaules se raidir, il commença à trembler. - Tu comprends de quoi je te parle ? - Je... Je... Il se mit à pleurer, comme un môme. - C'est la première fois ? demanda Diane. - J'ai... j'ai blessé quelqu'un ? Elle éprouva soudain un profond sentiment de pitié et de colère mêlées. « Blessé ? si tu savais... Tu n'imagines même pas. »
Quel plaisir de retrouver la brigade des goules. Un roman qui nous permet d'en connaître plus sur chacun des personnages. La brigade est constituée de personnes "écorchées" par la vie auxquelles on s'attache encore plus. Les meurtres sont toujours présents car un tueur en veut à cette espèce elle veut anéantir les goules. Encore un roman magnifique qui se dévore.
Quel plaisir de retrouver la Brigade des Goules et son personnel à part.
J’ai plongé dans cette suite passionnante, mettant en danger Diane de Moitié ainsi que Adé, la fille du commissaire.
J’ai retrouvé avec plaisir Antonin Antonin (dont on apprendra le vrai prénom) toujours amoureux de Fleur. Ce n’est déjà plus un amour platonique dans cet épisode.
J’ai aimé que le personnage de Jimi soit plus présent.
Si l’enquête en elle-même est traité de façon plutôt rapide, ce roman met en scène des personnages attachants que je retrouverai volontiers lors du prochain épisode.
L’image que je retiendrai :
Celle des décoctions que Jimi fait brûler à chaque fois qu’il apparaît.
Une citation :
« l’idée que la vie prend te donne, sans équanimité, sans logique, sans loi » (p.70)
http://alexmotamots.fr/ne-te-fie-a-personne-vincent-villeminot/
A chaque attaque de goule, c’est la Brigade Markowicz, dite aussi « la Brigade des goules » ou tout simplement la Brigade pour les intimes, qui intervient. Son boulot ? Interpeller le « client » - et non pas le meurtrier -, lui annoncer la terrible nouvelle – « désolée monsieur, vous êtes une goule … enfin vous souffrez du syndrome IBLIS, vous venez de tuer quelqu’un sans le savoir, mais rassurez-vous, si vous vous rendez au zoo … heu pardon, au centre de rétention de Denfert avant chaque crise, vous ne risquez plus de blesser personne, bonne soirée monsieur et bien le bonjour chez vous » - et enfin assurer sa sécurité face à la haine de l’opinion publique. Alors, lorsque plusieurs goules sont sauvagement assassinées, pas question de laisser la Criminelle, lente et incompétente, s’occuper seule de l’enquête : le capitaine Jobert, nouvellement affectée à la Brigade, compte bien coffrer le meurtrier avant ses supérieurs. Mais la situation est bien plus complexe que prévue, et les secrets qu’elle découvre remettent en question tout ce qu’elle tenait pour acquis … A qui peut-elle se fier, hormis à elle-même ?
Premier point très positif : ce tome est véritablement indépendant du premier. Aussi, bien que n’ayant jamais lu le volume précédent, je n’ai ressenti aucune difficulté à me plonger dans l’histoire, à saisir le rôle de la Brigade, à comprendre les relations entre les personnages … Alors certes, je ne suis pas tout à fait certaine d’avoir saisi quels étaient les événements relatés dans le premier tome et lesquels relevaient juste du passé « non conté » des personnages, mais c’est justement la preuve qu’ils ne sont absolument pas indispensables l’un envers l’autre ! Je tiens à rassurer ceux qui hésitent à lire ce roman car ils n’ont pas lu le premier tome : oubliez toute inquiétude à ce sujet, vous ne serez absolument pas largués, bien au contraire !
Second point très positif : les personnages. On s’en doute bien, dans une telle Brigade, on rencontre de sacrés phénomènes ! Entre le commissaire Markowicz errant sans relâche dans L’Enfer de Dante et son Enfer personnel, le commandant Bosco et ses indispensables carnets, le lieutenant Jimi et ses exorcismes à l’encens, et bien sûr le capitaine Jobert et son passé aussi tumultueux que mystérieux, on ne doit pas s’y ennuyer ! Sans oublier les deux fils du commissaire, la jeune Fleur amoureuse d’un funambule et la petite Adelaïde persuadée au fond d’elle-même d’être folle. Tous ces personnages ont leur personnalité propre, une personnalité forte et complexe, un passé qui les poursuit, un futur qui les attend … Contrairement à d’autres personnages dans d’autres livres qui portent fièrement leur statut de personnages inventés par un auteur, ceux-là semblent tellement vrais, tellement réels, tellement humains qu’on oublie bien souvent qu’il ne s’agit que de personnages de fiction …
Troisième point très positif : la narration. Je crois que je ne me lasserai jamais de la plume de monsieur Villeminot, elle nous happe, elle nous transporte dans un monde parallèle au notre, elle nous fait retenir notre souffle, elle nous fait sourire, trembler, elle nous fait rêver, aussi. Je suis toujours stupéfaite par le rythme des phrases de monsieur Villeminot : pas de longues envolées lyriques ou de descriptions « littéraires ». Non : c’est vivant, c’est dynamique, c’est expressif. J’aime ces phrases parfois lapidaires mais toujours percutantes, qui vont directement au fond des choses sans passer par d’artificielles périphrases certes plus « jolies » mais tellement inutiles. Pour raconter une histoire, il n’est pas nécessaire d’en faire trop, et monsieur Villeminot l’a parfaitement compris. Il n’en fait ni trop ni pas assez, il a trouvé le juste milieu, le bon rythme, et le lecteur n’a plus qu’à se laisser porter par ces mots, ces phrases, pour entrer dans cette histoire trépignante et captivante.
Je vais arrêter là mon énumération de points positifs, même si je pourrais continuer longtemps comme cela, pour m’arrêter un peu sur les côtés plus « négatifs », ou tout du moins les éléments qui me chagrinent. Je pense qu’au final, ils convergent tous vers le même ressenti : cette impression de « trop peu ». Au final, j’ai presque le sentiment que monsieur Villeminot (oui, je vais continuer à l’appeler ainsi jusqu’à la fin de ma chronique) s’est retenu : le dénouement arrive presque trop facilement, trop rapidement. Il se passe énormément de choses, mais le lecteur n’a pas le temps de savourer les implications de chacun de ses événements que déjà tout est résolu et tout est fini. Je n’aurai absolument pas été contre une cinquantaine – si ce n’est une centaine – de pages supplémentaires : je suis clairement restée sur ma faim, je pense que chaque étape de l’enquête aurait mérité à être expédiée un peu moins hâtivement.
En bref, une excellente lecture qui n’est pas passée loin du coup de cœur. Des personnages atypiques, plus énigmatiques que véritablement attachants. Une intrigue qui mêle brillamment enquête policière et créatures fantastiques, qui tient le lecteur en haleine, qui captive et qui côtoie une histoire d’amour discrète et mignonne à souhait (parce que oui, je n’ai absolument rien contre une petite romance un peu « gnangnan » dans un roman policier, bien au contraire). Seulement, un dénouement bien trop rapide qui me laisse sur ma faim … quel dommage !
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