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La brigade Alsace-Lorraine ; les hommes du NON du colonel Malraux

Couverture du livre « La brigade Alsace-Lorraine ; les hommes du NON du colonel Malraux » de Daniel Froville aux éditions Do Bentzinger
Résumé:

Après avoir participé à la libération du sud-ouest, les maquisards alsaciens et les lorrains formèrent la Brigade Alsace-Lorraine, en septembre 1944, à Toulouse, avec pour seul objectif de rejoindre l'armée française du général de Lattre de Tassigny, pour participer aux combats de libération de... Voir plus

Après avoir participé à la libération du sud-ouest, les maquisards alsaciens et les lorrains formèrent la Brigade Alsace-Lorraine, en septembre 1944, à Toulouse, avec pour seul objectif de rejoindre l'armée française du général de Lattre de Tassigny, pour participer aux combats de libération de l'Alsace. Ils sont rejoints par d'autres combattants alsaciens et lorrains venant du pays de Savoie et de Franche- Comté.
Le colonel Berger - alias André Malraux - fut choisi pour commander cette unité, entouré du lieutenant-colonel Pierre Jacquot et de son ami, l'écrivain André Chamson.
Dès la fin septembre, dans les Vosges, ses hommes manquant de tout, ces Soldats de l'an II avec leur « équipement de clochards, leur inexpérience de maquisards et leur armement de bazar », résistent aux assauts violents et meurtriers d'un ennemi suréquipé et fanatisé, puis contre attaquent avec succès.
En novembre, cette « Splendide unité FFI », prend d'assaut le bourg fortifié de Ballersdorf, puis investit le bastion de Dannemarie, disloquant ainsi le verrou défensif stratégique allemand du Sundgau.
Appelée sur Strasbourg, la Brigade Alsace-Lorraine participe, en janvier 1945, à la défense sud de la ville, à nouveau menacée par une double offensive allemande.
Ses combattants courageux et frondeurs, chapardeurs à leurs heures et héroïques, formèrent une unité hors norme, une « brigade de brigands ». Et davantage encore.
C'étaient des hommes du NON, non à l'annexion, à la germanisation à outrance, à la nazification et sa mise en esclavage dont la force morale intransigeante s'inscrivait dans une fraternité de combat.
Sous le commandement charismatique de leur chef, s'établit une mystique supérieure et une dimension spirituelle, qui engageaient chacun à se libérer soi-même en libérant le sol natal et ses frères enchaînés.
« Voici l'étoffe des ombres et des lumières de ces rêveurs diurnes et la soie de leur légende.
Voici leur aventure, héroïque mais humble, singulière et exemplaire ».

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