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Pierre des Vaux de Cernay, chapelain et ami personnel de Montfort, a vu de ses yeux tout ce qui s'est passé à Muret du côté des Croisés. Guillem de Puy-Laurens était attaché avec le même titre au jeune comte de Toulouse, Raymond VII, qui assista au combat des hauteurs du camp vascoaragonais. G. de Puy-Laurens affirme en tenir le récit de la propre bouche de son maître. Ces deux témoins, ainsi postés au même moment dans les deux armées opposées, ont pour nous le précieux avantage de nous donner, par leur rapprochement, une espèce de vue cavalière de la bataille. Si l'on doit se défier des préférences passionnées du premier pour le comte de Montfort, la version du second, qui fut l'ami du comte de Toulouse, est un précieux moyen de contrôle pour ce qui s'est passé du côté des hérétiques. Quant au récit des faits de l'armée catholique, il a aussi sa garantie de sincérité : les sept évêques et les trois abbés qui accompagnaient les Croisés ont rédigé un rapport officiel sur la bataille, acte solennel et public que les contemporains ont pu connaître et contrôler, et dont le ton n'offre pas ce caractère de violence qu'on a reproché au chapelain de Montfort.
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