Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
De tous les grands westerns des années 50 d'Anthony Mann, L'Homme de la plaine (The Man from Laramie, 1955, 1h54) est le dernier de la série dans lequel James Stewart incarne le héros. C'est celui qui accorde le plus d'importance au paysage, à l'espace, sans doute grâce à un usage superbement maîtrisé par le réalisateur du format Cinémascope couleurs. Cette histoire de vengeance, violente, est filmée par une caméra contemplative, paradoxe qui fait d'autant mieux ressentir l'intensité et la bassesse des passions humaines en opposition avec la sérénité et la grandeur de la
nature. Avec Mann, les codes du western connaissent une évolution tout en finesse, mais le genre conserve toute sa grandeur.
Anthony Mann, même s'il a réalisé bien d'autres films, reste avant tout un grand réalisateur de westerns classiques, un disciple de John Ford.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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