Jibé Christian Garcin Il ne faut pas croire les écrivains. Christian Garcin rend bien hommage à JB Pontalis, en prenant le prétexte d'un tableau de deux enfants qui luttent, il écrit l'estime et la complicité, le mystère d'une relation. Il chemine par bribes et par ellipses, allant de souvenirs en émotions, il écrit comme il voyage, attentif à la vie, à la vérité de ce qui l'a uni, depuis son premier livre, à l'éditeur puis à l'homme, puis à l'ami que fut pour lui Jibé . Il écrit l'absence.
Il n'y a pas plus bel hommage qu'inscrire dans la vie et dans la littérature la force d'une rencontre entre deux hommes qui se sont reconnus l'un et l'autre.
Christian Garcin vit près de Marseille, où il est né. Il a publié poèmes, essais, récits de voyage, nouvelles, histoires pour la jeunesse, un livre de photographies, et quelques romans. Derniers titres parus : Le minimum visible(photographies, Le bec en l'air 2011), En descendant les fleuves - Carnets de l'Extrême-Orient russe (récit de voyage, en collaboration avec Eric Faye, Stock 2011, J'ai Lu 2013), Les papillons de la Lena (récits pour la jeunesse, L'Ecole des Loisirs 2012), Borges, de loin (essai, Gallimard L'un et l'autre , 2012),Les nuits de Vladivostok (roman, Stock 2013), Ienisseï, suivi de Russie blanche (récit de voyage, Verdier 2014), Carnets d'Orient (L'Escampette, 2014).
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