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Jean dreville cineaste

Couverture du livre « Jean dreville cineaste » de Patrick Glatre aux éditions Creaphis
  • Date de parution :
  • Editeur : Creaphis
  • EAN : 9782913610842
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

La carrière de Jean Dréville (1906-1997) débute en 1928 par le tournage du premier making of de l'histoire, Autour de l'Argent, documentaire sur la genèse de L'Argent, film de Marcel L'Herbier.
Sa rencontre avec Noël-Noël donnera lieu à des films célèbres comme La Cage aux Rossignols (1945) qui... Voir plus

La carrière de Jean Dréville (1906-1997) débute en 1928 par le tournage du premier making of de l'histoire, Autour de l'Argent, documentaire sur la genèse de L'Argent, film de Marcel L'Herbier.
Sa rencontre avec Noël-Noël donnera lieu à des films célèbres comme La Cage aux Rossignols (1945) qui inspirera Christophe Barratier pour Les Choristes (2004). Dans ses chroniques de moeurs, il met en scène quelques " monstres " du cinéma français : Charles Variel, Pierre Fresnay, Louis Jouvet. Tournés avec des moyens modestes et des comédiens quasiment inconnus, ses films de guerre (dont Normandie Niemen), frappent par leur fraîcheur et leur véracité.
La Reine Margot (1954) avec la jeune Jeanne Moreau, ou La Fayette avec Michel Le Royer et Orson Welles (1963), sont en revanche des superproductions ambitieuses, à grand spectacle et gros budget. Dans les années 1950, la Nouvelle Vague a dénigré cet éclectisme en le rangeant sous le vocable infamant de " qualité française ". Méconnaissant, ou niant, les qualités esthétiques et les prouesses techniques de Jean Dréville ; refusant, au profit de la notion d'auteur, l'effacement du directeur d'acteurs derrière le jeu de ceux qu'il dirige, Les Cahiers du cinéma dénoncent " la neutralité malveillante qui tolère un cinéma médiocre, une critique prudente et un public hébété ".
La guerre prend fin dans les années 1980, quand les jeunes Turcs apaisés sont suffisamment assurés de leur position pour rendre hommage à leurs précurseurs. Réalisateur d'une quarantaine de films en quarante ans, jean Dréville, amoureux du cinéma des origines, a consacré les dernières années de sa vie à restaurer des oeuvres mythiques du cinéma muet, parmi lesquelles le Napoléon d'Abel Gance et L'Inhumaine de Marcel L'Herbier.
Patrick Glâtre propose ici une relecture critique de cette oeuvre méconnue et essentielle de l'histoire du cinéma français. Le livre est présenté par la comédienne Valérie Dréville qui, en quelques lignes, rend un hommage émouvant à son père.

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