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Hormis son ouvrage autobiographique De la foi à la raison, paru en 1955, l'année de sa mort, la vie de Jean Antoine Prosper Alfaric n'a pas fait l'objet d'une attention particulière.
Si dans son livre, il expose longuement les motifs qui l'amenèrent à défroquer en avril 1910, il faut bien reconnaître qu'il est resté d'une grande discrétion sur les conditions exactes de son départ de la cléricature. A ce sujet, la correspondance entre l'évêque de Rodez et l'archevêque d'Albi délivre de précieuses indications. De plus, le prélat albigeois, dans ses notes et souvenirs rédigés en 1915, exprime son opinion vis-à-vis d'Alfaric, tout en lui conservant une grande estime.
Alfaric possédait le goût et les aptitudes de la recherche universitaire, mais aucune disposition pour entendre les propos de confessionnal ou pour réciter de pieuses formules latines. En somme, son recrutement clérical est une erreur manifeste d'appréciation de sa personnalité et de son talent intellectuel.
Une autre source a été exploitée. Il s'agit de la correspondance entre Alfaric et Combes de Patris, tous deux membres de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, dont les lettres apportent leur lot de précisions inédites.
Rares étaient les personnes qui connaissaient exactement sa situation familiale, et plus rares encore ceux qui savaient que deux de ses trois enfants étaient baptisés, alors qu'il était le chantre du rationalisme et le défenseur de la thèse mythologique de Jésus.
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