Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
C'est dans un pays où les femmes portent le voile que le narrateur voit le jour. Un pays où l'Oeil de Dieu, partout présent, pèse comme une caméra de surveillance. Le jeune homme enivré par les femmes, souffre de ne pouvoir partager leur compagnie. La libre beauté d'une touriste venue du Nord lui rappellera combien la société dans laquelle il vit est contraignante et stricte. Il décide de partir à la faveur d'un recrutement de maind'oeuvre.
Arrivé à Paris, déconcerté et assailli par autant d'émotions contradictoires, l'immigré sans le sou se clochardise. Il erre au coeur de la jungle urbaine. L'hiver s'installe et l'homme commence à toucher le fond. En pleine nuit, le soir de Noël, le SAMU social vient le secourir. C'est la rencontre avec Marie, une jeune assistante sociale qui lui prodigue affection et chaleur. Il apprend le français, décide de gagner de l'argent. Ses premiers achats visent à améliorer son aspect, moyen par lequel il espère séduire une jolie femme. Il rencontre Sophie, une étudiante rêveuse avec laquelle il se noue d'amitié. Leur entente est intime, mais cette complicité ne lui permet pas de la mettre dans son lit. Exacerbé, il décide de se rendre chez les prostituées où il fait la
connaissance de Claudia. Celle-ci souhaite se reconvertir, mais son souteneur l'en empêche : la caravane où les amants logeaient est incendiée et Claudia disparaît. L'homme intègre alors un foyer de jeunes travailleurs. Il
trouve enfin une place à l'université où il est chargé de surveiller une salle de lecture. Il guigne les étudiantes, mais n'en trouve aucune qui soit prête à partager sa vie. Un soir, alors que ses pensées dérivent vers celle qui
saura rasséréner son âme, une voiture le fauche et il meurt aussi anonymement qu'il a vécu.
C'est dans une langue résolument contemporaine que Sébastien Maz nous délivre une réflexion sur la double importunité du trop voir et du ne pas assez voir. Texte abrupt, violent et néanmoins lyrique, Je vois nous balade dans les bas-fonds du monde libre où l'envie ronge et tourmente, opposant la culture du voile à celle de l'exhibition. Analyse intransigeante d'une civilisation obnubilée par ses propres marchandises, ce premier roman s'inscrit dans la critique sociale et nous parle de ce qui, en deçà du regard, anime et transporte le coeur.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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