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«Je n'ai pas toujours été un vieil homme dépendant. Lorsque l'on nous voit pour la première fois, nous les ancêtres, les croulants, les débris, les soixante-dix-huit tours, on nous aborde ridés, arthritiques et séniles. Il devient impensable que le papy amarré à son lit d'hôpital ait pu un jour envoyer une saloperie de balle de golf avec un balancement souple du tronc.»
Ceux qui me suivent sur les réseaux savent que demain soir je vais animer avec Jessica de la librairie "Les Fringales Littéraires" aux Herbiers, une rencontre avec l'auteur.
J'ai hâte de pouvoir échanger avec lui sur ses inspirations, ses motivations, etc...
Pour préparer au mieux j'avais donc prévu de lire son premier roman, celui de tous les possibles, celui du "ça passe ou ça casse" !
Alexandre Feraga nous propose donc de partir à la rencontre de Léon.
Léon, on ne la lui fait pas. Il sait bien que suite à l'incendie de son appartement il va devoir faire un choix pour un nouveau logement.
A l'heure où beaucoup se disent que c'est la dernière demeure, Léon n'a pas dit son dernier mot.
Il souhaite bien réussir à infiltrer les Primevères à sa manière.
C'est ainsi qu'au fil des chapitres nous allons naviguer entre le passé et le présent pour espérer un futur encore long.
Léon est un homme à la vie peu ordinaire. Il a connu l'amour, la famille, la solitude, la délinquance, les coups durs, les rebondissements.
Il a plus d'un tour dans son sac et lorsque l'occasion se présente de prouver à ses colocataires qu'il est bien celui qu'il est, ni une ni deux il se lance dans sa nouvelle entreprise !
Un récit qui au départ n'avait pas spécialement de quoi m'attirer. Je ne suis pas en âge d'aller dans une résidence pour personnes âgées. MAIS malgré tout mon oeil était attiré parce que lorsque j'avais fait un stage en maison de retraite, je m'étais surprise à imaginer la vie des pensionnaires. Chaque vie est différente et lorsque les histoires se mêlent ça peut être un véritable moment d'émotions aussi bien joyeuses que plus nostalgiques.
Tout ça pour dire que le caractère de Léon a tout pour faire du bruit aux Primevères.
J'ai trouvé cette lecture divertissante et plaisante. Le sourire est au rendez-vous et Léon est un personnage haut en couleur qu'on aimerait rencontrer. La richesse de sa vie est bien développée dans le récit tout en ne rentrant pas dans le détail systématiquement. J'ai aimé !
Les chapitres sont plutôt courts et alternent les périodes de vie de Léon. Le dynamisme est donc de mise également malgré l'âge un peu avancé de nos chers personnages.
Des valeurs telles que l'amitié, l'amour, la tolérance aussi sont régulièrement présentes et cela donne à l'ensemble un texte très agréable.
Je pourrais surement approfondir des éléments avec Alexandre Feraga mais je suis ravie d'avoir lu son premier et son dernier né, l'évolution de son écriture, de son style sont des aspects intéressants et permettent de noter aussi des liens entre les deux.
Derrière cette couverture absolument géniale et délirante se cache un livre touchant et profond.
Léon est un petit vieux qui vivait peinard dans son appartement jusqu'au jour où il y mis le feu par inadvertance. En le sauvant, son voisin le fait tomber. Un bonhomme de cet âge n'est pas bien solide, verdict : fracture de la hanche.
Il se retrouve placé dans une maison médicalisée le temps de sa rééducation.. Entouré de personnes de son âge, Léon navigue entre souvenirs, présent et une bonne vision de l'avenir.
Si les vieux radotent, ce n'est pas pour emmerder leur entourage, c'est pour bien garder à l'esprit tous les bons et mauvais moments qu'ils ont vécus. Pour se rappeler qu'ils ont eu une vie, que l'état de décrépitude dans lequel ils se trouvent ne résume pas leur existence.
Ce roman a deux lectures. La première qui vous donnera le sourire, aborde avec légèreté la vieillesse et les institutions spécialisées. Tout cela sous des phrases incisives de notre ami Léon.
Avant d'arriver ici, je pensais entrer au musée des horreurs. Un version gériatrique de la fin du monde. Avec ballet de croque-morts tous les trois jours et marche funèbre pour danser le samedi soir.
La seconde lecture est plus profonde, je dirai même plus philosophique. Léon en a vu des choses, à traversé bons nombres d'épreuves et sous son côté bourru il a tout de même un cœur qui aime son prochain. Aux Primevères (le petit nom de la maison de retraite), il y a certains destins qui vont légèrement dévier de leurs axes ....
Alors ne vous attendez pas à voir des petits vieux avec couches, libido en berne et les souvenirs dans les chaussettes !! Léon dit bien à un moment que ce qui est pire qu'une petite vieille ayant la maladie d' Alzheimer, c'est la petite vieille qui se souvient de tout, du moindre détails et qui va tout vous raconter ...
Alexandre Feraga aborde une multitude de sujet (femme battue, orphelin, l'après guerre..), rien n'est de trop. Aucune lourdeur. Ce n'est pas pessimiste mais juste un constat.
Ce roman de 250 pages va vous surprendre ! Faites pas les cons, lisez le !
http://lesciblesdunelectriceavisee.blogspot.com/2015/09/je-nai-pas-toujours-ete-un-vieux-con.html
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