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Dans Je fus un saint, roman d'adolescence, Vincenot fait la part belle à sa propre expérience : " Ce livre n'est pas une autobiographie, bien qu'il concerne le désir de sainteté, mais il renferme surtout les fantômes qui ont peuplé ma longue période d'internat au collège Saint-Joseph de Dijon, que j'appelle dans le roman Saint-Pancrace ".
Comme l'auteur, le héros est fils de cheminot ; il a l'esprit de clan et manifeste un désir de revanche sociale. Ses camarades sont, pour la plupart, des fils de famille qu'une " grande maison d'éducation " comme Saint-Pancrace préparait bien à une " existence molle, indifférente et inutile de bourgeois ". Par idéalisme, le collégien va s'opposer à l'institution, son hypocrisie et ses compromissions, pour se construire un mode de vie fondé sur l'ascétisme et une volonté de réforme maximale.
Je fus un saint nous invite à redécouvrir l'humour de Vincenot et, déjà, sa remise en question ironique de la vie moderne. Derrière une note de tristesse désabusée, on pressent la lucidité d'un auteur qui saura toujours, dans ses romans comme dans sa vie, remettre les choses en place par une remarque à l'emporte-pièces ou une scène cocasse. L'aventure éditoriale d'Henri Vincenot a débuté en 1953 avec la publication de ce roman par Denoël, qui le présenta au prix Goncourt où il obtint une voix.
Cette édition est enrichie d'une suite inédite dont l'auteur n'était pas satisfait, mais dont il s'est inspiré pour deux de ses livres bien ultérieurs : La Billebaude et L'oeuvre de chair.
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