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A partir de la mort de Jayne Mansfield dans un crash automobile, S. Liberati dresse un portrait de l'actrice, fouille dans les recoins les plus mystérieux de sa vie, retrace ses dernières heures. Il raconte sa prédilection pour le rose et la tentation du satanisme, l'amour des chiens, ses enfants... Prix Femina 2011.
Premier livre de M. Simon Liberati que j’ouvre, par curiosité et parce que j’ai souvent entendu vanter son talent. Hélas, une déception… Non à cause de son sujet. Il était beau et plus ambitieux que ce qu’il pouvait paraître. Retracer les derniers jours de Vera Jayne Palmer dite Jayne Mansfield, l'une des premières playmates du magazine Playboy, sex symbol fameux à la mort digne d’une icône, dans un crash de voiture le 29 juin 1967. Il y avait là une matière fort intéressante.
Mais l’auteur ne parvient pas à véritablement s’emparer de son sujet. Il ne fait que la décrire de manière superficielle, sans aller plus loin que la récupération des coupures de presse à scandale la concernant. Le tout en y ajoutant, un peu maladroitement et pour renforcer le côté sulfureux, une pincée de satanisme en évoquant sa relation avec Anton LaVey, le fondateur de l’Eglise de Satan.
Cela dit, M. Liberati a un style agréable, avec une certaine recherche et un sens de la formule. Du bon ouvrage à ce niveau. Et, malgré la déception de ce portrait à mes yeux ratés, il y a tout de même dans ce livre un bon aperçu, comme l’a souligné un commentaire précédent, des mirages d’Hollywood et des affres de la célébrité.
Bref, quelques belles pages mais un manque d’ampleur dans ce roman qui reste une déception, un peu à l’image de la carrière gâchée de la mythique Jayne.
En deux mots, à partir du terrible accident de la route qui coûta la vie à cette actrice de deuxième zone qu'était Jayne Mansfield, l'auteur, nous dresse le portrait de la starlette en compilant tous les éléments, même les plus minimes, qui ont jalonné la dernière année de sa vie.
Même si sur la couverture apparaît le terme de roman, nous ne sommes pas du tout dans la fiction. Les derniers jours de Jayne Mansfield sont décrits avec la minutie d'un entomologiste. L'accident qui ouvre le livre, est terrifiant de précision, mélange de rapport de police, de coupures de presse, de témoignages divers, assemblé de façon magistrale par l'auteur. Dans un amas de tôles froissées et de sang, Simon Liberati arrive, en creux, à dresser un portrait saisissant de cette pseudo actrice sur le déclin, monstre drogué, perruqué, à la réputation sulfureuse et au talent incertain. On entrevoit l'envers du décors du mythe hollywoodien, machine à broyer de pauvres filles crédules, fatalement bourrées d'alcool et de LSD, réduites à se dénuder dans des bouges du fin fond de l'Amérique.
Seulement, à la fin de ce premier chapitre brillant, nous ne sommes qu'à la page 61. Les dames du jury Fémina, fatiguées ou convaincues par les critiques d'une presse servile, ont dû s'arrêter là, pas moi.
La suite est moins glorieuse, anecdotes quelconques, rencontre peu palpitante avec un gourou satanique et autre énumérations de coupures de journaux, n'apportent rien de nouveau ni de vraiment intéressant pour le lecteur. C'est fastidieux, répétitif, limite maniaque dans cette accumulation de petits détails un peu insignifiants. On est loin de la virtuosité du début et le style ressemble à celui d'un pigiste chargé de compiler des infos pour un biographe qui n'aurait aucune envie de traîner dans les archives.
Partie avec quelques réticences,j'ai beaucoup apprécié ce livre qui raconte la fin d'une starlette mais aussi la du Hollywood des années 60;Belle écriture,très visuelle,bref,rien à regretter.
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