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~~~~Stephen est un fantôme qui n'a jamais eu à mourir. Né invisible, en grande partie immatériel, il n'a jamais été vu par personne, pas même par sa propre mère. Et depuis le décès de cette dernière, l'adolescent vit seul. Aussi, lorsque Elizabeth emménage dans son immeuble, et qu'à sa grande surprise elle peut le voir, sa vie change du tout au tout. Depuis qu'il a rencontré Elizabeth, le maléfice se renforce, et Stephen pourrait bien se volatiliser à jamais.
~~~~Stephen est un fantôme qui n'a jamais eu à mourir. Né invisible, en grande partie immatériel, il n'a jamais été vu par personne, pas même par sa propre mère. Et depuis le décès de cette dernière, l'adolescent vit seul. Aussi, lorsque Elizabeth emménage dans son immeuble, et qu'à sa grande surprise elle peut le voir, sa vie change du tout au tout. Car Stephen n'est pas un mutant ou une créature magique : il est maudit. Mais pour lever la malédiction, le jeune garçon devra à tout prix découvrir d'où elle provient et qui l'a proférée. Et chaque seconde compte, car depuis qu'il a rencontré Elizabeth, le maléfice se renforce, et Stephen pourrait bien se volatiliser à jamais.
Le texte s’ouvre sur l’histoire de Stephen, un jeune adolescent qui a vécu toute sa vie en étant invisible (au sens propre du terme !). Nous découvrons ce personnage au travers d’une très belle plume, avec des images presque poétiques ; « leur esprit est accaparé par les oiseaux, les écureuils, le vent. Je n’existe pas. Et pourtant j’existe ».
Nous faisons ensuite la connaissance d’Elizabeth, une jeune fille au caractère fort qui cache de nombreuses faiblesses derrière un masque d’agressivité.
Malgré la douloureuse histoire vécut par chacun des narrateurs, on ne tombe jamais dans le pathos.
Le récit est partagé entre la voix de Stephen et celle d’Elizabeth. Chaque chapitre se focalise sur l’un ou l’autre. L’action se mêle à des longueurs mais les auteurs réussissent avec brio à garder l’attention de leur lecteur en relançant sans cesse l’intrigue.
On peut cependant être déçu par certains aspects de l’histoire telle que le secret caché par l’héroïne, Elizabeth, qui est très vite révélé. Pour ceux qui auront lu « Boys don’t cry » de Mallory Blackman, vous comprendrez tout de suite de quoi il retourne (Elizabeth nous présente tout d’abord son frère comme étant homosexuel puis nous dit quelques pages plus loin « quand les premières rumeurs sur Laurie sont apparues… »).
Après la présentation des héros et la découverte du secret que chacun cache, l’intrigue nous amène vers des éléments plus farfelus. On nous parle de « lanceurs de sorts », de « lanceurs de malédictions »… L’histoire prend alors une tournure inattendue. Une quête commence. Notre héroïne se révèle posséder des pouvoirs dont elle n’avait pas conscience.
Une œuvre à prendre donc avec des pincettes mais qui n’en est pas moins agréable à lire. Ce roman présente une écriture dynamique parsemée d’images poignantes : « J’ai imaginé mon corps gisant tout en bas, fracassé sur le trottoir, sans personne pour savoir que je perdais mon sang ». Mais aussi un récit cohérent avec peu de clichés.
Un roman young adult/fantastique classique qui saura vous séduire ; des personnages attachants (mis à part une vieille femme étrange, Millie dont la personnalité n’est pas très cohérente), une histoire qui tient la route avec un soupçon de « magie », de la romance et de l’action.
Lien chronique: https://illusionchronicles.wordpress.com/2015/10/13/invisibilite-andrea-cremer-david-levithan/
Grande inconditionnelle de David Levithan, je n'ai pas pu résister longtemps avant de me procurer son nouveau roman écrit en collaboration avec Andréa Cremer. Rien que le titre de ce livre me renvoyait à "A comme aujourd'hui", un merveilleux roman écrit également par David Levithan et qui m'a énormément touché.
Je commence donc cette lecture et là, dès le premier chapitre, je me retrouve totalement prise dans cette histoire, avec des paragraphes alternant la vision du personnage de Stephen (qui m'a énormément fait penser à A, la même sensibilité...) et celui d'Elizabeth.
On entre donc au fil des pages dans cette romance qui se crée entre Stephen, invisible et Elizabeth, qui est la seule à le voir (même si au départ elle ne s'en rend pas vraiment compte) et on se retrouve plongé dans une histoire fantastique, de magie, de lanceurs de sorts avec une intrigue qui va crescendo.
L'écriture est fluide, douce parfois, envoûtante, voire un peu noire même à certains moments. Les personnages sont très bien amenés, et décrits avec une telle délicatesse. Un bonheur !
Stephen est seul depuis la mort de sa mère, son père étant parti à sa naissance. Il est né invisible suite à une malédiction et on peut imaginer la douleur qu'il a pu ressentir pendant ces seize années à vivre sa vie sans être vu. J'ai vraiment trouvé ce personnage touchant, on veut tellement l'aider, qu'il soit heureux.
Elizabeth, elle, arrive du Minnesota et emménage dans le même immeuble. Elle a elle aussi vécu des moments difficiles et au détour d'un couloir, elle rencontre Stephen qui se retrouve surpris qu'une personne le voit.
Avec l'aide de son frère Laurie, de Millie et de Saul, deux chasseurs de sorts, Elizabeth va tout faire pour briser la malédiction !
J'ai beaucoup aimé ce roman, retrouver la plume et l'écriture si poétique de David Levithan m'a fait un bien fou ! L'histoire est très bien ficelée, les personnages sont très attachants et à la fin du livre, on en voudrait tellement plus. Je ne sais pas si une suite est prévue mais elle aurait totalement sa place !
Une mention supplémentaire pour la couverture du livre qui est vraiment sublime ! on ne le voit pas sur la photo, mais le titre "Invisibilité" ressort en surbrillance sur ce fond bleu ciel étoilé. Magnifique !
C'est vraiment un très beau coup de coeur en ce qui me concerne <3
C’est un roman jeunesse où les trois principaux personnages ont entre 15 et 16 ans. C’est important car de là découle un certain type de comportement. On va retrouver les caractéristiques des romans initiatiques. Les héros découvrent leur vraie personnalité et leurs valeurs intérieures. Ils vont devoir surmonter des obstacles et se révéler au fur et à mesure qu’ils tentent d’atteindre leur quête.
Ces ados livrés un peu à eux même à Manhattan près de Central Park. Les parents sont soit décédés, soient loin soit pris par leur travail.
Les trois vivent avec des fêlures et une grande solitude.
Ce roman aborde le thème de la différence et du rejet.
L’homosexualité du plus jeune va bouleverser la famille et mettre en évidence les vrais sentiments de chacun. La mère va être solidaire de ses enfants, et va choisir New-York pour les protéger, comme quelques années auparavant a maman de Stephen…
Les rôles féminins en général sont protecteurs dans ce roman, de la plus jeune à la plus âgée les femmes veulent améliorer l’existence de leurs protégés. Et en même temps les rôles de « protecteurs » de Elisabeth et de Millie sont attribués à Saul et Laurie, mais cela concerne un autre aspect de la vie.
Le roman commence avec de la colère et de la frustration. La rencontre de tout ce petit monde va conduire à surpasser ce sentiment.
Ce roman est baigné de bons sentiments et c’est grâce à l’amour que les personnages vont aller de l’avant. L’amour au-delà des apparences et malgré les différences.
Il y a aussi dans la part « fantastique » ont retrouve la lutte contre le mal et une part de magie.
Cette lutte va former un clan soudé du bien contre le mal tentateur.
C’est un roman très structuré qui lui donne un certain rythme, je ne sais pas si cela vient qu’il a été écrit par deux auteurs.
On a la focale dirigée vers le garçon, puis sur la fille, puis sur la vieille femme, puis sur le grand-père. Sans parler de l’alternance de la voix de Stephen et d’Elisabeth.
On a un aspect très visuel comme souvent dans ce type de roman. J’imagine bien une adaptation cinématographique.
C’est un roman jeunesse, limite Young Adulte qui se lit facilement, une scène en entraînant une autre, il y a des rebondissements, de l’action, des drames, de l’émotion. Cependant il m’a manquée une petite étincelle pour vraiment être emportée dans cette histoire, cela ne se commande pas… Je pense que la part de réalité m’a enlevé le plaisir du côté fantastique.
Je remercie les éditions Michel Lafon pour leur confiance. La couverture envoûtante de ce roman m’avait tout de suite tapée dans l’oeil et malgré les critiques parfois un peu mitigées qui fleurissaient sur la toile, j’étais décidée à me faire mon propre avis. J’ai donc commencé ma lecture avec Alicia, du blog papillon voyageur, et plus on avançait dans nos paliers, plus on en venait à la même conclusion : Invisibilité est un roman original, bien écrit, mais qui comporte des couacs qui m’ont empêché de totalement croire en l’histoire.
Stephen est un adolescent de seize ans qui vit à New York. Seulement, il ne ressemble à personne d’autre, il est né invisible. Son père l’a quitté pour fonder une famille ailleurs, et sa mère, après avoir fait tout son possible pour l’élever dans l’amour et la tendresse, a succombé à une maladie. Le jeune homme est donc tout seul depuis environ un an, et la solitude lui pèse affreusement. Personne ne le voit, personne ne le dévisage. Il erre comme un fantôme depuis toujours.
Mais tout est sur le point de changer le jour où une nouvelle famille s’installe dans son immeuble. Par le plus pur des hasards, il fait la rencontre d’Elizabeth, une jeune fille du même âge que lui. Et contrairement aux autres, Elizabeth, elle, parvient à le voir. Malgré l’incongruité de la situation, quelque chose va naître entre eux, tout comme un désir impérieux de briser la malédiction dont Stephen est la victime. Et Elizabeth semble être la personne toute désignée pour ça.
J’aime beaucoup les histoires qui allient la romance au surnaturel. Ça peut donner des mélanges surprenants. Malheureusement, ici, ça n’a pas vraiment pris. Pourtant, tous les éléments étaient là pour fasciner le lecteur. Dès le début, je me suis sentie proche de ce pauvre garçon invisible aux yeux de tous. J’avais envie qu’il trouve quelqu’un à aimer, et quelqu’un qui puisse l’aimer en retour. Mais ça a un peu pêché, et je pense que c’est parce qu’on assiste à peine aux prémices de leur béguin qu’ils sont déjà en train de se déclarer leur flamme. C’est allé un peu trop vite à mon goût, je n’ai pas vraiment ressenti cette excitation concernant le couple. Alors que les auteurs semblaient vouloir mettre l’accent sur cet aspect de la trame : l’histoire d’amour.
Cela dit, j’ai trouvé l’idée de la malédiction et de tout ce que ça implique… brillante ! C’était original, bien pensé et même addictif à certains moments. On découvre cette mythologie qui imprègne les rues de New York, et le mix était assez détonnant, ça collait vraiment bien. Après, la façon dont les auteurs ont choisi de l’exploiter peut ne pas plaire, car le rythme est assez lent. J’ai cependant beaucoup apprécié les scènes qui se passaient dans le métro ou dans Central Park. Elles rajoutaient une crédibilité qui manquait dans les autres aspects du récit.
Quant aux personnages, il y a aussi beaucoup à dire. Stephen m’a intriguée dès le début, lorsqu’on le découvrait avec les yeux d’Elizabeth. Hésitant, parfois passif et en retrait… Au lieu de m’ennuyer, son comportement m’a paru parfaitement adéquat avec sa situation. Habitué à être invisible, il a tendance à se comporter comme s’il n’était pas vraiment là, même quand on le voit.
J’ai été agacée par Elizabeth dès le début. J’ai trouvé son attitude très saccadée. Parfois paniquée et l’instant d’après anormalement sûre d’elle, j’ai eu des difficultés à la cerner et à comprendre certains de ses agissements. Malgré ça, elle n’est pas dénuée d’un fort caractère, ce qui n’est pas désagréable. J’ai quand même préféré son frère, Laurie, qui, à mes yeux, est le gros point fort de ce roman. Son passé (assez violent et secret) l’a rendu plus méfiant, mais il n’en est que plus fort et détend l’atmosphère en toute occasion. J’ai particulièrement adoré ses répliques incongrues qui allègent les situations les plus tendues.
Il y a également un protagoniste qui m’a marquée, mais dont je ne parlerai pas en détail ici ; il s’agit de Maxwell. On ne peut qu’admirer le rôle machiavélique qui lui a été attribué. Même lorsqu’il n’était pas là, il laissait une empreinte bien particulière.
Les plumes des auteurs se marient très bien. Le style est clair, aérien, même si j’ai trouvé que les scènes surnaturelles étaient mieux décrites par Andrea Cremer que David Levithan (cela peut sans doute s’expliquer par le fait qu’elle écrit plus de livres qui prennent place dans l’imaginaire que lui).
J’en viendrai maintenant à la fin. Le scénario devient haletant et particulièrement envoûtant dans les dernières pages. J’avançais sans voir le temps défiler. Malheureusement, cette conclusion ne m’a pas du tout convaincue. J’ai eu l’impression que les auteurs avaient agité une carotte sous mon nez pendant plus de 400 pages, pour finalement retourner au point de départ. J’ai refermé le livre en me disant : “tout ça pour ça ?!”. Ce n’était pas la fin que j’attendais, mais alors pas du tout.
En résumé, Invisibilité a été une lecture agréable. La mythologie abordée est excellente et les plumes qui nous relatent l’histoire sont empreintes d’une vraie poésie. Malheureusement, des détails m’ont tout de même chiffonnée : une trame qui traîne en longueur, une romance qui n’a pas su me convaincre et une fin un peu décevante. C’est donc un avis en demi-teinte, en ce qui me concerne.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance1/invisibilite-andrea-cremer-david-levithan
Invisibilité d'Andrea Cremer et de David Levithan n'aura pas totalement opéré avec moi ! Tantôt touchante, tantôt ennuyante, l'histoire de Stephen et d'Elizabeth monte rapidement dans les tours, à la façon d'un coup de foudre - qui m'a paru trop facile. Par la suite, les auteurs m'ont perdue dans trop d'explications et certains chapitres parfois longs. J'ai tout de même passé un moment sympa, mais pas aussi bon que celui auquel je m'attendais. Le récit reste bien mené, assez captivant en tout cas pour m'avoir donné envie de poursuivre ma lecture jusqu'au bout.
Et si votre amour habitait sur le même pallier que vous, mais qu'il était invisible...
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