Infabula

• Date de parution : 22/06/2007
• Editeur : L'atalante
• EAN : 9782841723713
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 192
• Collection : (-)
• Genre : Littérature française
• Thème : Romans Nouvelles Correspondance
• Prix littéraire(s) : (-)

Emmanuel Werner a 31 ans. Né à Strasbourg, il a passé son enfance à Barr, petite ville de la Route des vins. En 2004, il part vivre neuf mois aux États-Unis. C'est à cette époque qu'il rédige le premier jet d'Infabula. En février 2006 il fait la connaissance du photographe Clayton Burkhart lors... Voir plus

Emmanuel Werner a 31 ans. Né à Strasbourg, il a passé son enfance à Barr, petite ville de la Route des vins. En 2004, il part vivre neuf mois aux États-Unis. C'est à cette époque qu'il rédige le premier jet d'Infabula. En février 2006 il fait la connaissance du photographe Clayton Burkhart lors d'une exposition de ses oeuvres à Paris. Depuis janvier 2005, il vit de nouveau en Alsace, à Andlau, à cinq kilomètres de l'endroit où il est né. Infabula est son premier roman.

"Je n'ai aucune révélation à t'offrir, Emmanuel" lâcha Isis à voix basse en retournant vers la piscine. "u ne fais que te mouvoir dans un univers à trois dimensions, comme tout le monde. - Trois ? - Une, ta femme existe, et elle est vraiment partie. Deux, ta femme existe et elle est toujours là et tu es trop crétin pour t'en rendre compte. Trois, tu n'as pas de femme. Et alors, ce n'est pas que tu es fou, c'est que tu es trop intelligent. Un type en costume de gladiateur lui faisait signe de l'autre côté du bassin..." Tel Orphée, Emmanuel Werner est déboussolé. Sa compagne a disparu. Les lions de pierre qu'il aimait tant ont quitté la place Daumesnil. Quel Cerbère endormir, quels enfers parcourir, quelle femme ramener à la vie ? Los Angeles, New York, une salle de projection, des forêts, un désastre spatial, de fausses envies de mort rêveuse... les souvenirs s'entrelacent et les palmiers ploient sous le vent. Werner (l'auteur, le personnage oe) nous embarque dans son vagabondage où le flou de son histoire personnelle éclaire étrangement la nôtre et le monde dans lequel nous vivons.