Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Indocile

Couverture du livre « Indocile » de Marie-Danielle Koechlin aux éditions Ateliers Henry Dougier
Résumé:

Littérature féminine / féministe

Récit vécu. Intime.

Sujet d'actualité.



" J'étais devenue une mère comme tant d'autres, ni meilleure ni pire, et je sais aujourd'hui qu'elles sont nombreuses à porter en elles, bien enfoui, bien emmailloté dans un tricot serré de remords et... Voir plus

Littérature féminine / féministe

Récit vécu. Intime.

Sujet d'actualité.



" J'étais devenue une mère comme tant d'autres, ni meilleure ni pire, et je sais aujourd'hui qu'elles sont nombreuses à porter en elles, bien enfoui, bien emmailloté dans un tricot serré de remords et d'hypocrisie, le poids d'un non-désir, la frustration de n'avoir pas eu le choix, ni le temps, ni le droit de se préparer à devenir mère. "



Fin des années 1950, Gabrielle a vingt-trois ans.

Elle se rêve en femme libre et refuse tout ce qui pourrait entraver sa liberté. Mais lorsqu'elle tombe amoureuse, le mariage et la maternité s'imposent à elle comme une injonction sociale.

Vingt ans plus tard, elle révèle à sa fille son rejet pour ce rôle exigé, et pour son enfant dont la vitalité et l'insolence l'irritaient constamment.



À travers le parcours d'une femme souveraine, Marie Danielle Koechlin pose la question du désir d'être mère et dénonce la pression sociale faite aux femmes quant il s'agit de maternité.

Un sujet toujours brûlant d'actualité.

Donner votre avis

Avis (1)

  • Dans les années 1950, à l'âge de 23 ans, Gabrielle donne naissance à sa fille Nathalie, à une époque où la contraception n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui. Ce n'était pas un choix librement consenti, et cette absence de contrôle, ainsi que d'autres facteurs, aura des répercussions sur la...
    Voir plus

    Dans les années 1950, à l'âge de 23 ans, Gabrielle donne naissance à sa fille Nathalie, à une époque où la contraception n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui. Ce n'était pas un choix librement consenti, et cette absence de contrôle, ainsi que d'autres facteurs, aura des répercussions sur la relation mère-fille. Ce roman se présente comme une confession troublante et courageuse, où Gabrielle livre le récit intime de sa maternité.

    Gabrielle dévoile son histoire avec une sincérité déconcertante, en choisissant des mots à la fois touchants et précis. Son discours, profondément introspectif, ne laisse rien au hasard dans le récit des événements qui ont jalonné sa vie. À travers une plume délicate et authentique, elle nous fait ressentir toute sa vulnérabilité, ses émotions parfois confuses, qu'elle n'a plus la force de réprimer.

    J'ai été particulièrement émue par le courage qu'il faut pour livrer une telle confession. Cependant, cette même transparence m'a souvent laissée ambivalente face à ses failles et ses contradictions. La tristesse m'a envahie en découvrant les incompréhensions, ces moments de maladresse, ces rapports de force silencieux entre une mère et sa fille — autant de rendez-vous manqués. L'analyse de Gabrielle est à la fois lucide et mordante, soulignant avec justesse les attentes et les injonctions que la société impose aux femmes à travers le rôle de la maternité.

    Ce roman met en lumière le poids immense des responsabilités, le rapport complexe au corps, et les conflits générationnels qui se transmettent parfois inconsciemment. Gabrielle nous livre des confidences essentielles, imprégnées d'amour et de tendresse, comme un cadeau offert à cette relation mère-fille, si singulière et éprouvée. Quant à l'accueil de cette confession par Nathalie, il reste un mystère, un jardin secret que seules elles deux partagent...

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.