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Il y avait des rivières infranchissables

Couverture du livre « Il y avait des rivières infranchissables » de Marc Villemain aux éditions Joelle Losfeld
Résumé:

Un premier regard échangé derrière une haie, un premier baiser volé parmi les fleurs d'une clairière, une première étreinte maladroite dans un lit trop petit. Dans un recueil de nouvelles porté par une langue précise et évocatrice, Marc Villemain met en scène la naissance du sentiment amoureux,... Voir plus

Un premier regard échangé derrière une haie, un premier baiser volé parmi les fleurs d'une clairière, une première étreinte maladroite dans un lit trop petit. Dans un recueil de nouvelles porté par une langue précise et évocatrice, Marc Villemain met en scène la naissance du sentiment amoureux, l'hésitation initiale de jeunes gens qui, en découvrant l'autre, se révèlent à eux-mêmes. Les détails - un morceau de chocolat pour le goûter, une chanson dans une salle de fête communale, une balade à vélo sous le soleil d'été, la sensualité d'un sein aperçu - nous emportent dans un voyage tendre et bienveillant, brutal parfois, celui d'un homme qui explore les vertiges et vestiges de ses amours passées. On pense à Dominique Mainard, à son art d'aborder avec délicatesse les sujets les plus intimes, passant de la noirceur à la légèreté avec une élégance infinie.

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Avis (2)

  • « Entre mon cœur et
    Ma langue, il y avait
    Des rivières infranchissables,
    Des passages à niveau fermés,
    J’ai dû balayer des montagnes et des montagnes de sable
    Pour une parcelle de vérité »
    En épigraphe de son livre, Marc Villemain a noté cette chanson de Michel Jonasz, fil rouge de son...
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    « Entre mon cœur et
    Ma langue, il y avait
    Des rivières infranchissables,
    Des passages à niveau fermés,
    J’ai dû balayer des montagnes et des montagnes de sable
    Pour une parcelle de vérité »
    En épigraphe de son livre, Marc Villemain a noté cette chanson de Michel Jonasz, fil rouge de son livre de nouvelles.
    Quelque soit l’âge des personnages, le premier petit garçon n’a que six ans, le dernier une vingtaine d’années. Marc Villemain a su transcrire ce premier émoi qui fonde l’existence de l’être humain, l’impossibilité à dire les mots d’amour, la difficulté de faire le premier pas, l’impossible alchimie.
    Un recueil de treize nouvelles, aussi délicieuses que les treize desserts de la Nativité, toute en sensualité tenue où aucun des personnages n’a de prénom. Ils sont il et elle qui permet à la lectrice que je suis de replonger dans ses première fois, ses premières sensations, les mains qui se rencontrent, s’effleurent presque comme par inadvertance. Les premiers baisers, les premières étreintes, les jusqu’où puis-je aller. Toutes ces approches maladroites, d’élans chastes, de tentatives, d’évitements et de frustration de n’être pas allé au bout par la venue du copain, l’arrivée de la sœur. Le grain de sable qui fait que … Des histoires, chaque fois recommencées, chaque fois presque pareilles, mais chaque fois différentes avec un crescendo qui suit l’âge des amoureux
    Chacun de nous peut se retrouver dans ses évocations
    Ce livre est tout de douceur, de tendresse, d’amour mais également de cruauté, celle des gamins. Où est la réalité, où sont les fantasmes, où est le rêve ? Oh ce sein dévoilé, oh cette nudité entr’aperçue, Oh cette bouche qui s’offre, se donne puis se reprend !
    Chacune des douze nouvelles permet aux garçons, j’ai presque envie d’écrire au garçon de grandir, de se constituer homme. Toutes ces historiettes, tous ces brouillons le prépare au grand Amour, à trouver le pont qui enjambe la rivière infranchissable.
    L’écriture, plus qu’agréable, offre une promenade sensorielle qui ravive nos propres souvenirs, l’odeur de l’herbe coupée, de la chocolatine (plus joli que pain au chocolat), odeur de l’onde, bruit du courant, pétarades des mobs, flonflons des bals de campagne…
    La dernière nouvelle est hors du lot. C’est la quintessence de l’homme, de l’amour, des souvenirs.
    La nostalgie n’est pas triste, elle est poétique, romantique, brut de décoffrage, comme les ados. J’ai suivi le courant de la rivière, j’ai remonté le courant de mes souvenirs, j’ai écouté la douce musique des mots de Marc Villemain. Un recueil à ouvrir de temps à autre, à goûter comme une madeleine, pardon, comme une chocolatine.
    Merci Marc Villemain pour votre gentille dédicace. C’est vrai que c’était bien quand même.

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  • Treize nouvelles parlant d’amours naisssantes.
    Des enfants, des adolescents, des jeunes fascinés par leur premier amour, son absolu et ses difficultés.
    Il s’agit toujours de « Elle » et de « Il » sans jamais les nommer.
    Des éléments qui reviennent d’une histoire à l’autre : les tournesols,...
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    Treize nouvelles parlant d’amours naisssantes.
    Des enfants, des adolescents, des jeunes fascinés par leur premier amour, son absolu et ses difficultés.
    Il s’agit toujours de « Elle » et de « Il » sans jamais les nommer.
    Des éléments qui reviennent d’une histoire à l’autre : les tournesols, la cigarette, les chocolatines…… et au milieu de quelques phrases, on retrouve des titres de chansons (ce qui donne une petite note musicale des plus agréables)
    Les personnages sont souvent tendres, peu sûrs d’eux
    Entre tendresse et poésie on sent toujours une pointe de nostalgie tant il est difficile de se livrer en amour
    Tout est traité avec finesse et délicatesse, d’une écriture douce et délicate.
    La dernière nouvelle est une véritable révélation et donne envie de se replonger dans les précédentes. Elle donne tout son sens au livre.

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