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Il n'y a qu'une façon d'aimer

Couverture du livre « Il n'y a qu'une façon d'aimer » de Monique Barbey aux éditions Alma Editeur
Résumé:

En 1942, une Genevoise de bonne famille s'engage dans l'armée néerlandaise aux côtés de son mari. Elle laisse ses trois enfants en Suisse. Très vite, sa violente passion pour l'un des plus brillants généraux de la France libre remet en cause ses certitudes. Son journal retrace le combat d'une... Voir plus

En 1942, une Genevoise de bonne famille s'engage dans l'armée néerlandaise aux côtés de son mari. Elle laisse ses trois enfants en Suisse. Très vite, sa violente passion pour l'un des plus brillants généraux de la France libre remet en cause ses certitudes. Son journal retrace le combat d'une femme qui ne peut se résigner aux devoirs et aux charges imposées par l'époque et le milieu.

Monique Bierens de Haan - née Barbey - est suisse, mariée à un Néerlandais, dont elle aura cinq enfants.
Ceux-ci l'ont connue telle qu'elle s'affichait : belle, conquérante, déterminée, voire extravagante malgré son rigorisme. À sa mort en 1994, ils découvrent le journal intime qu'elle tint sa vie durant. C'est celui d'une femme prise dans les contradictions de ses propres exigences. Rétive aux conventions de son milieu, elle reste jusque dans ses révoltes, fidèle à l'ardent calvinisme qu'elle a hérité de sa mère.

Au coeur de son existence : la passion violente qu'elle éprouva pour le général Pierre Koenig - le héros de Bir Hakeim -, rencontré lors d'une réception à Londres en juillet 1944. La jeune femme a 34 ans, Le coup de foudre est réciproque. Mais l'amour semble impossible : la guerre, la Libération puis la reconstruction de l'Europe ne cessent de séparer puis de réunir Monique et son héros.

Peu à peu, elle accepte l'inaccompli. De son fait et de celui de Pierre, son désir n'aboutira pas. Pour ne pas sombrer, elle s'appuie sur son journal intime. D'une réalité interdite elle tente de faire un imaginaire fulgurant. D'un échec amoureux, elle veut tirer un grand roman. Le roman ne verra jamais le jour, mais son journal en est l'ébauche. À l'heure où Simone de Beauvoir signe Le deuxième sexe, Monique ne rompt pas avec le rôle d'épouse, de mère et de notable qui lui est assigné. Elle ne se résigne pas pour autant. Elle est en constante résistance.

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