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Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu.
Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture. Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres.
Dans ce premier roman d'une extraordinaire intensité, Amélie Nothomb manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
C'est toujours un plaisir de se laisser porter par la prose de Mlle Nothomb. Ce n'est pas son meilleur livre mais il est tout de même marquant. Un peu vain peut être aussi, se détournant rapidement de ce qu'on aurait pu en attendre (une réflexion sur le processus créatif) et sans doute un peu trop théâtral aussi. D'ailleurs cela pourrait faire une pièce terrible avec un bon metteur en scène et un casting à la hauteur...
Un célèbre écrivain, Prétextat Tach, est prêt à mourir. Des journalistes s'empressent l'un après l'autre de l'interviewer. En sortant de l'entretien, ils sortent tous écoeurés. Tach se montre on ne peut plus cynique, cruel, misogyne et imbus de lui-même. Il réussit à les rabaisser au maximum. Ceux-ci sont désorientés et chacun écoutant le récit du précédent, pense qu'il pourra faire mieux. Ils sont pourtant tous au même niveau. La cinquième journaliste est une femme. Tach tente la même approche mais celle-ci est rusée, connaît parfaitement son oeuvre et a fait des recherches sur sa vie personnelle. Elle a découvert un secret que Tach avait pourtant résussi à cacher pendant de longues années. Il y a alors revirement de situation qui va mener bien loin nos deux personnages.
Beaucoup d'humour dans la première partie, de référence littéraires dans tout le roman. La deuxième partie, tout aussi intellectuelle, est bien moins drôle et difficile à suivre. Ce personnage est fou !
J'ai adore la manière dont le livre est construit ! le fait que ca ne soit que des dialogues. Un peu déçû de la fin mais tout de meme tres palpitant
Un célèbre écrivain, Prétextat Tach, est prêt à mourir. Des journalistes s'empressent l'un après l'autre de l'interviewer. En sortant de l'entretien, ils sortent tous écoeurés. Tach se montre on ne peut plus cynique, cruel, misogyne et imbus de lui-même. Il réussit à les rabaisser au maximum. Ceux-ci sont désorientés et chacun écoutant le récit du précédent, pense qu'il pourra faire mieux. Ils sont pourtant tous au même niveau. La cinquième journaliste est une femme. Tach tente la même approche mais celle-ci est rusée, connaît parfaitement son oeuvre et a fait des recherches sur sa vie personnelle. Elle a découvert un secret que Tach avait pourtant résussi à cacher pendant de longues années. Il y a alors revirement de situation qui va mener bien loin nos deux personnages.
Beaucoup d'humour dans la première partie, de référence littéraires dans tout le roman. La deuxième partie, tout aussi intellectuelle, est bien moins drôle et difficile à suivre. Ce personnage est fou !
En cette fin d’année 1990, le monde de la littérature est secoué par l’annonce de la mort, dans un délai de deux mois, du prix Nobel Prétextat Tach, aussi obèse que misanthrope et cynique. Généreusement odieux, il accorde à cinq journalistes l’insigne privilège de venir l’interviewer, tour à tour. Les quatre premiers se font retourner comme des crêpes quasiment instantanément et prennent aussitôt leurs jambes à leur cou, épouvantés par tant de méchanceté. La cinquième, Nina, s’avère autrement plus coriace et résistante. Non seulement elle connaît parfaitement l’oeuvre de Tach, mais elle a enquêté sur son passé et sa jeunesse mystérieuse, découvrant le secret du Grand Ecrivain, qu’elle n’aura de cesse de lui faire avouer.
Premier roman d’Amélie Nothomb, « Hygiène de l’assassin » est une joute oratoire vertigineuse, un jeu de cache-cache verbal dont l’acidité sera peut-être fatale à ses protagonistes ambigus. Un dialogue rageur, pervers et intense, dans un style soutenu, qui interroge sur la perte de l’innocence et le sens de la littérature et de la lecture. Jubilatoire.
Premier roman d'Amelie et sans doute le meilleur.
Elle installe déjà ses thèmes récurrents la toute-puissance, la volonté de fusionner avec l'autre, l'amour du Beau, la perversion, un certain manichéisme...
En lisant ce roman, j'ai su qu'elle avait été anorexique quand Prétexté Tach tue sa sœur quand elle a ses règles...
Un roman qui nous tient en haleine avec l'ironie nothombienne
Je n'ai pas été emballé plus que ça par le recit. Duels de palabres entre journalistes et un écrivain tellement odieux qu'il en est risible et caricaturale.
Ceci-dit, j'ai beaucoup aimé le style d'écriture délicieux et intelligent de l'autrice arme1 d'un vocabulaire riche.
C'était son premier publié, mon premier lu. Je réitérerai mon expérience Nothomb pour m'en faire un avis plus précis.
Dans son premier roman, Amélie Nothomb, nous entraîne où plutôt nous fige dans un lieu, où domine une atmosphère délétère, et où va se dérouler un huis clos.
Ainsi, Prétextat Tach, Prix Nobel de littérature, n’a plus que 2 mois à vivre, et de ce fait, se trouve sollicité par tous les journalistes du monde entier. Seul, 5 journalistes choisis, vont avoir le privilège d’avoir une entrevue avec lui.
Après les déboires de ses collègues masculins ; une femme, va s’attacher voire s’attaquer à ce mythe littéraire. Une joute verbale, bien cadrée de prime abord, qui dérape rapidement…
Et celle-ci, se conjugue en un entrelacs de propos métaphysiques, théologiques, scatologiques, d’une infinité de sophismes, de logorrhées, de sentences, de grossièretés, et n’hésitons pas –à une mauvaise foi évidente de ce vieillard - à l’apogée de sa vie!
Cette journaliste, dotée d’une ténacité doublée d’un grand sens de la répartie, veut acculer ce sinistre personnage, cet être imbu de lui-même; à lui dévoiler son secret, à l’extirper du tréfonds de son âme afin de s’amender…Secret qui explique sa façon de vivre comme un ermite, et ce depuis des années…
Il faut noter que le dernier roman de Prétextat, s’intitule – Hygiène de l’assassin – et dont la fin intrigue Nora - la journaliste –. Doit-on, nous aussi lecteur avoir la même interrogation ? Le style fluide et percutant, d’Amélie Nothomb, nous incite à être un lecteur avide dans connaître l’issue…
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