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Alexis Laipsker est un maître du thriller français. Une valeur sûre si vous aimez les frissons.
L'histoire
Cinq femmes kidnappées. Quatre victimes introuvables. Trois enquêteurs sur la brèche. Deux jours seulement. Un tueur diabolique. Zéro chance d'en sortir indemne.
Mon avis
Un rythme endiablé extrêmement efficace. Une histoire sordide imaginée par le maestro pour tenir en haleine tous les lecteurs même les plus avertis. C'est noir, violent et cauchemardesque. Une touche de sadisme, une bouffée de terreur pure et une flambée de hurlements.
Une plume d'une redoutable perversité. J'ai dévoré le roman d'une traite pour connaître le dénouement de l'intrigue.
J’ai une nouvelle fois passé un très bon moment en compagnie de l’efficace duo constitué du Cow-Boy, le bourru Venturi et de sa collègue, la pétillante psy Montalvert, alias Menthe à l’eau.
La recette est efficace : des chapitres courts, un rythme soutenu, une écriture visuelle, une intrigue captivante et, surtout, de l’humour et de belles réparties qui atténuent le côté très sombre de cet excellent polar.
"Ce que les autres voient comme de la force, ce n’est qu’une volonté de nier nos propres blessures. Si nous fonçons, ce n’est pas parce que nous sommes forts, mais parce que nous avons peur."
Une nouvelle enquête qui va vous faire frissonner, une plume fluide, prenante, âmes sensibles s’abstenir. Une lecture tout en apnée, Victor Venturi personnage, franc, cru et bourru. Même si c’est un livre fort en psychologie, en violence l’auteur attenue avec des pointes d’humours disséminés. Un duo dynamique.
“Le large miroir lui renvoya l'image qu'elle redoutait. Celle d'une femme frappée de plein fouet, rattrapée par la peur, terrassée. Avec son corps de gamine, elle était parvenue à retenir le flot d'émotions, mais pas assez pour l'empêcher de déferler."
Une sorte de grincement, une journée éprouvante, une représentation macabre, ne pas inviter le démon à sa table, une pluie fine et froide, un symbole sarcastique de la vie, un léger rictus, une lettre impersonnelle, une altercation qui tourne mal, une façade grise, l'entrée des artistes, un mélange de moisi et d'humidité, une cage métallique effrayante, un hurlement terrifiant, une Peugeot banalisée, une peur froide et totale, aucune once d'espoir, une combinaison de latex noir, des mouvements incontrôlés, une infinie douleur, une bougie parfumée, une vive sonnerie, une ambiance de mort, des câbles électriques, la rage qui gronde, une altération des couleurs, aucune échappatoire, des traces rougeâtres, ne pas être au bout des surprises, un tatouage de démon, une obsession dévorante, des livres étranges, un écho à l'abîme meurtrier, une boîte en fer, une savante cruauté, une partie qui commence...
Olivia Montalvert est psychocriminologue.
Son humour est cinglant. Son intelligence vive.
Elle essaie de préserver son humanité malgré les sombres affaires qu'elle traite.
Cette fois, elle est de l'autre côté de la barrière... D'experte, elle devient victime.
Un polar réaliste et effrayant sur la folie meurtrière.
J’ai découvert Alexis Laipsker il y a quelques années et je ne loupe aucune de ses parutions. Dans le précédent polar intitulé Les poupées, nous avons rencontré un drôle de duo : Victor Venturi, commissaire accompagné d’Olivia Montalvert, criminologue surnommée Menthe à l’eau. Nous les retrouvons à nouveau dans une enquête toute fraîche.
Dans cet opus, le corps d’une femme est découvert dans un théâtre désaffecté. La victime a été atrocement mutilée et la pauvre est toujours en vie, ses souffrances sont inimaginables. Le sadique qui a commis cela a revendiqué d’autres disparitions et a prévenu Venturi : le jeu ne fait que commencer !
Dans Hurlements, nos personnages principaux vont devoir s’armer de patience et faire preuve de jugeote pour arrêter un détraqué. Ce polar est particulièrement sombre et sanglant, il faudra avoir le cœur et les tripes bien accrochés ! J’ai été totalement bernée, à mille lieues de me douter de l’identité du méchant (vraiment très méchant). J’ai également adoré la partie psychologie du coupable qu’Olivia parvient à cerner au fil de l’intrigue.
Une fois de plus, Alexis Laipsker nous offre un véritable page-turner. Je suis heureuse d’avoir retrouvé notre duo perspicace et complémentaire dans une enquête aussi diabolique. Il ne me reste plus qu’à me jeter sur la suite !
Olivia Montalvert, profileuse auprès de la police judiciaire, est agressée à son domicile. L'agresseur appelle le commissaire Victor Venturi, dit le Cow boy, avec qui la jeune femme a l'habitude de travailler. Il lui donne les noms de cinq femmes qu'il a enlevées et torturées puis libère Oivia après l'avoir poignardée....
Bien que sous le coup d'une sanction disciplinaire, le policier, accompagné de la jeune femme, qui a échappé de peu à la mort, part en chasse...
L'intrigue est bien menée, avec un personnage tiers perturbateur entre les policiers et le tueur en série, dont on ne comprend le rôle que tout près de la fin. Les motivations du meurtrier, que je ne dévoilerai pas, sont un peu tirées par les cheveux, mais j'ai lu pire...
Les personnages sont intéressants. Notamment le Cow boy, vieux dur à cuire qui a aussi ses faiblesses, la jeune profileuse et le troisième personnage, qui évolue dans le noir et la pluie...
C'est un thriller ; n'en attendez donc pas une finesse d'écriture hors du commun. Mais c'est plutôt bien fait... Évidemment, la narration est celle du genre, nerveuse, pleine de faits nouveaux et de rebondissements, jusqu'à un dénouement au suspense un peu téléphoné.
J'ai pris du plaisir à le lire, n'est-ce pas l'essentiel ?
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/11/08/hurlements-dalexis-laipsker-chez-michel-lafon-un-thriller-palpitant/
Addictif, haletant ... tout à fait d'accord avec cette analyse. Voilà un polar qui bouscule, et on frissonne à chaque page en tentant de découvrir ce qui a pu arriver à ces cinq femmes disparues. Thriller décapant, de l'horreur à foison, un brin d'humour avec le duo Victor "cow boy" policier et Olivia la psy qui tentent de démêler une intrigue qui pourrait conduire à la folie plus d'un être humain. Âmes sensibles s'abstenir.
Vous connaissez mon admiration pour Alexis Laipsker. Chaque lecture de cet auteur a été pour moi un nouveau choc littéraire. Autant vous dire que je trépignais d’impatience, en attendant ce nouvel opus.
Cette fois-ci, l’écrivain a changé ses habitudes. Lui, qui jusqu’à présent ne nous offrait que des one-shots, a décidé de donner une suite aux « Poupées » et de repartir pour une seconde enquête avec Olivia et Victor. Ces deux acolytes qui avaient déjà montré leur complémentarité, reviennent pour notre plus grande joie. L’auteur peut ainsi les approfondir et développer leur relation complexe qui donne encore lieu à des échanges facétieux et plein d’humour.
Mais ne vous y trompez pas ! L’aventure dans laquelle vous vous lancez n’a rien de comique. Les meurtres et les atrocités racontés dans ces pages sont particulièrement sanglants et cruels. La brutalité est omniprésente. Si vous ne craignez pas, la narration orchestrée à merveille rendra votre lecture addictive. L’écriture est facile d’accès, les chapitres se succèdent, donnant au récit un rythme effréné. La mécanique est au point et entretient un suspense de tout instant.
En ce qui concerne l’enquête, les pistes proposées sont assez floues pour que l’on s’y perde. Les investigations sont menées sur plusieurs fronts et on cherche constamment le lien qui les unit. Même pour les lecteurs qui se targuent de toujours deviner la solution avant la fin, la mission sera compliquée, tant celle-ci est machiavélique.
Ce nouveau roman, sombre et violent, va vous confronter à la face macabre de l’être humain, tout en vous absorbant par son scénario aux multiples rebondissements. Après ce quatrième livre, on peut dire qu’Alexis Laipsker a fait du retournement de situation sa marque de fabrique. Il est devenu un maître de la manipulation et semble y prendre du plaisir. En tant que fervent lecteur, je ne peux que le prier de continuer !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/04/03/838-alexis-laipsker-hurlements/
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