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Il se passe quelque chose d'étrange au magasin de meubles Orsk à Cleveland, en Ohio. Ces derniers temps, les employés découvrent, en arrivant le matin, des étagères Kjërring démontées, des piles de gobelets Glans renversées, des armoires Liripip fracassées. Les ventes sont en berne, les responsables de rayon paniqués : les caméras de surveillance ne montrent rien d'anormal. Pour lever le mystère, une équipe de trois employés s'engage à rester sur place toute une nuit. Au coeur de l'obscurité, ils arpentent les allées du showroom désert, courent après d'inquiétants bruits et finiront pas se confronter aux pires horreurs.
Thèmes :
• Société de consommation
• Parodie
• Horreur
• Aliénation
• Surnaturel
• Huis clos
Résumé :
Bienvenue chez Orsk, magasin de meubles où vous trouverez votre bonheur. Amy, une employée, va être engagée pour y rester la nuit, car il semblerait que quelqu'un ou quelque chose squatte le magasin...La preuve, des meubles sont retrouvés cassés au petit matin...Mais, Amy est loin de s'imaginer ce qui s'y cache...
Points forts :
1. le format en lui-même (comme un catalogue) permet une immersion totale chez Orsk avec les jeux de mots ("Just Orsk!"), les coupons, etc. C'est très original !
2. L'auteur reprend certains codes et clichés de l'horreur et les parodie (ça m'a rappelé la franchise Scary Movie).
3. Remise en question du capitalisme et dénonciation de l'aliénation au travail. Amy, Ruth Anne, Trinity et Matt, nous rappellent toutes ces personnes qui, malgré leur petit statut doivent se soumettre et se forcer à tant de choses, sous menace de perdre le peu de confort qu'ils possèdent.
Points faibles :
1. L'"action" qui peine à démarrer. L'auteur prend vraiiiiment le temps de poser le cadre.
2. Certains choix des personnages qui peuvent agacer (ex.: se séparer au lieu de rester tous ensemble).
3. Un léger manque de cohérence entre les moments “d'attaque” et de “répit”.
Bilan :
Une lecture qui en valait la peine rien que pour son concept très original.
Mêlant humour, horreur et introspection, le roman nous propose un moment divertissant tout en nous faisant réfléchir sur notre société et en nous faisant frissonner.
Ne serait-ce que pour la façon dont le livre est construit, tel un magasin de chez Ikea, j'ai tout simplement adoré visiter ce magasin, Orsk ("jumeau d'Ikea"), qui vend des meubles et de la décoration pour la maison. Nous avons nos célèbres enseignes ... en voici une nouvelle. Sauf que celle-ci cache en son sein quelque chose de mauvais ... de terriblement mauvais, voir mortel. Alors que des objets changent de place tout seuls, une équipe de vendeurs et leur supérieur décident de passer une nuit dans le magasin afin de découvrir ce qui s'y trame. Ce n'était peut-être pas la meilleure idée du siècle ...
Bref, j'ai adoré ce livre !
Le fameux magasin de meubles suédois en mode horrifique
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J'ai flashé sur ce livre à sa sortie. Un livre-objet au design surprenant. J'ai fait le test autour de moi en le présentant comme le catalogue d'Ikea. Tout le monde y a cru. Oui il est si ressemblant qu'on pourrait le confondre. Caractères de police, couleurs jaunes et bleues, forme carrée, tout y est. Mêmes pubs accrocheuses, avec leurs noms imprononçables. Des coupons de réduction, sommaire, plans de magasin...
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J'ai eu la très bonne surprise qu'une membre de mon club de lecture me l'envoie. (merci Ingrid si tu passes par là). Sitôt reçu, sitôt entamé.
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Le résumé nous promet de l'horrifique, du suspense, du surnaturel.
Je n'irais pas jusque là. Mais tous les codes du genre y sont représentés : fantômes, armée de zombies, bruits suspects, petits mots écrits sur les murs, désorientation spatiale, flopée de rats fuyant un raz de marée, appels téléphoniques dérangeants....
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Un huis-clos parfaitement maîtrisé avec une fin ouverte qui peut attendre une suite (ou pas). Quelques éléments m'ont dérangé toutefois, notamment l'absence de cohésion entre les chapitres (peut-être voulu comme une amnésie secondaire, comparée aux clients déambulant entre les rayons).
Des thèmes intéressants tels le consumérisme forcé, la stratégie marketing poussée à l'extrême, la force des grands groupes de magasins, le formatage des employés.
En suivant l'héroine dans les différents rayons, j'ai eu l'impression de déambuler moi aussi chez Ikea comme si l'agencement de ces magasins était universel. Il doit l'être, forcément :)
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N'avez-vous jamais eu envie de vous retrouver seul , au moment de la fermeture d'un grand magasin, à faire ce que bon vous chante? Un fantasme de client insatisfait.... Dans ce lieu, lumières éteintes, le bruit des canalisations, le ronronnement de la clim; je parie que vous frissonnez déjà de peur. Je n'aurais clairement pas voulu me retrouver à la place d'Amy. Vraiment pas!
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L'intrigue est simple. Je la vois bien sous une forme cinématographique.
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Le fait d'avoir utilisé une iconographie de films d'horreur telle une ancienne prison, un gardien-médecin fou, des pénitents en colère, est ingénieux et rajoute cette part de mystère venue d'un 19e siècle gothique.
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Un style d'écriture simple, direct et efficace. Les chapitres introduisent les fameux meubles qui ont toute leur importance dans le récit.
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Addictif, drôle, glauque et sacrément parodié. Vous aussi, venez acheter des choses carrément superflues chez Orsk.
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Lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge et le The Black November
Comme beaucoup de monde, je me suis procurée ce livre pour l’objet livre.Dès le départ, on a le plan du magasin Orsk (très utile pour la suite), puis un bon de commande, une présentation du magasin. Au fil du livre, on découvre d’autres surprises. J’ai trouvé ça très original surtout pour un livre d’horreur. En effet, toute cette présentation ne manque pas d’humour, du moins ça change des couvertures sombres (bien que la 4ème de couv le soit). Là, le concept catalogue est poussé au maximum. Bref, tout ceci me laissait présager une certaine dualité dans ce livre entre humour et horreur et je me demandais vraiment ce que j’allais y lire !
J’ai trouvé que l’histoire mettait du temps à basculer dans l’horreur, mais l’histoire est intéressante sur d’autres aspects. Au départ, l’auteur pose bien les bases. A vrai dire, je ne me suis pas attachée aux divers personnages mais j’ai bien aimé le contexte. Cela commence très gentiment. Amy qui ne s’épanouit pas du tout dans son travail et sa vie doit faire des heures sups pour attraper, avec quelques collègues, un vandale. En effet, tous les matins, les salariés retrouvent des objets vandalisés et cela ne peut plus durer. Le responsable propose alors à certains de passer la nuit dans le magasin, et contre toute attente, ils vont y passer une nuit d’horreur. Quelqu’un est là et vandalise déjà les lieux. Mais qui est-il vraiment ? Que leur veut-il ? Ensuite, on a un scénario de film d’horreur. J’avoue que je n’ai pas frissonné des masses, ce qui est un peu dommage.
Au-delà de l’horreur, j’ai vraiment apprécié la réflexion derrière concernant le thème du travail notamment dans ce genre d’enseigne, le management. Je ne m’attendais pas à ça et cette partie là m’a agréablement surprise. Grady Hendrix fait un parallèle entre ce travail et une prison avec une certaine habilité. Sa plume est agréable. En réalité, j’ai trouvé ce livre plus intéressant que frissonnant et même si cela a contribué au fait que j’ai bien aimé, j’aurais aimé qu’il fasse un peu plus peur (tout en gardant la réflexion), car du coup j’étais pressée de le finir durant les derniers chapitres (ceux avant l’épilogue, j’ai bien aimé ce dernier d’ailleurs!). Ah je n’ai pas répondu à la question de l’humour ! Il est bien présent puisque l’auteur parodie Ikea. De plus, les personnages, même si je ne m’y suis pas attachée, m’ont amusée dans leur façon d’être et leurs réflexions. Il y a différents profils entre le responsable lobotomisé par les règles de management de Orsk, Amy l’employé rebelle, Ruth Ann l’employée modèle, etc.
En bref, c’est un livre assez intéressant même s’il manque de frissons. Il y a plusieurs niveaux de lecture et j’ai préféré le côté parodique au côté horreur même si l’un ne va pas s’en l’autre. :’)
L’histoire est intéressante. Le roman se passe en une seule nuit. Au final c’est cette nuit-là qui va tout changer pour les personnages.
J’ai beaucoup apprécié le fait qu’il y ait des personnages de différents caractères. En fait n’importe quel lecteur peut se reconnaître dans au moins un personnage.
J’ai beaucoup aimé le cadre de l’histoire, un magasin de meubles. On pense que c’est seulement un magasin mais au final Grady Hendrix en fait un personnage à part entière.
Ce magasin, comme les autres protagonistes, a une histoire, un passé. Il est d’ailleurs même plus approfondi que certains personnages.
Dans une seule nuit il va se dérouler des choses un peu étonnantes, hors du commun et à la fin du roman on finit même par se demander si tout cela a réellement existé.
Ce qui m’a un petit peu déçue c’est que j’aurais voulu connaître plus de détails sur les personnages, leur passé, leur quotidien. Il manque peut-être quelques passages dans lesquels ils se confieraient les uns aux autres et se raconteraient leur quotidien ou certaines choses intimes.
Les descriptions sont assez bonnes dans l’ensemble, on ressent la peur et l’angoisse des personnages. Un peu plus de descriptions physiques des personnages auraient pu peut-être utiles. Mais en général l’auteur nous fait facilement entrer dans ce magasin d’où l’on ne peut en ressortir que changé.
La fin m’a un peu surprise, j’aurais voulu qu’elle dure plus longtemps et que l’on sente vraiment le changement du personnage d’Amy. A ce moment-là j’ai eu l’impression que l’auteur avait envie de vite terminer l’histoire.
La dernière scène est surprenante et j’aurais apprécié qu’elle soit plus longue mais elle ne m’a pas laissé pas indifférente et m’a donné envie d’en savoir plus. J’ai un peu eu le sentiment que l’histoire ne faisait finalement que commencer ou que l’histoire restait pour moi sur une note inachevée…
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2015/10/affaire-n089-horrorstor-de-grady-hendrix.html
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