Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Du déclinologue à la «brève de comptoir», il y a cette expression qui court les rues : «C'était mieux avant !». Nous sommes dans la perte, le regret, le deuil. Le passé ne se rend pas. Le passé est une vie antérieure qui vient frapper à notre porte verrouillée. Il faut aller de l'avant, nous dit-on, mais nous cherchons derrière nous, pauvres Petit Poucet, les petits cailloux laissés par tous ceux qui nous ont précédés. Tous les lendemains déchantent et nous aspirons à d'étranges retours. Le retour du Grand homme, de la spiritualité, du cinéma en noir et blanc, des femmes fatales, de la solidarité, des vrais écrivains... Le passé remonte à la surface. Oui, c'est cela, nous sommes à la recherche d'un temps perdu, par bribes nous tentons de reconstruire un passé décomposé, de redresser le chapiteau d'un paysage disparu et de croire à notre humanité vacillante... Olivier Dazat, dans une ultime tentative pour remonter le temps à l'endroit, nous convie à quelques retours en arrière comme un souffle léger du passé sur la nuque.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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