"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Basée à Paris, la photographe iranienne Hannah Darabi travaille sur l'histoire récente de l'Iran par ses images, s'intéressant à leur signification dans la culture populaire. Après la révolution iranienne de 1979, entre 500 000 et 800 000 personnes ont fui l'Iran pour s'installer aux Etats-Unis. Pour cette série, elle propose un regard sur cette diaspora iranienne au Sud de Los Angeles, à Orange County, dans une zone parfois rebaptisée Tehrangeles par ses habitants. Hannah Darabi montre la présence de la pop culture, très forte dans cette communauté mais interdite en Iran. Elle mêle donc photos de rue, un facsimilé du magazine local de petites annonces, portraits et images de cassettes de musique ou autres objets culturels qui font référence à une culture commune qui n'est finalement pratiquement plus corrélée à son pays d'origine pour les jeunes générations.
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