Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
« Un tas de gens s'installe confortablement dans une unité linguistique supposée et une sclérose prématurée du caractère. On construit un système de principes qui ne sont jamais intimement légalisés, et qui ne sont autres qu'une abdication au mot, au concept verbal de forces, des forces antagonistes servilement placées. Ainsi, le devoir, la morale, l'immoralité et l'amoralité, la justice, la charité, le jour et la nuit, les épouses, petites amies et amies, l'armée et la banque, le drapeau et l'or états-unien ou moscovite, deviennent comme des dents ou des cheveux, une chose acceptable et fatalement incorporée, une chose que l'on ne vit ni analyse, car elle est ainsi, elle nous intègre, nous complète et nous renforce. » (Julio Cortázar) À l'inverse, l'oeuvre de Carmine gagne sans cesse du terrain sur la banalité des lieux communs et des définitions, elle soustrait l'obscénité au règne incontesté de la pornographie et dessine une voie poétique subversive, où la tendresse sans contrepartie et la violence de l'amour total nous portent à saisir l'unité dans toute sa pluralité. Ce livre a le pouvoir de ne pas se réduire à la facilité d'un cap, il préfère les errances de la pensée aux réponses zélées des employés modèles, il démonte les pratiques qui nous accoutument à la gymnastique de l'obéissance et le fait avec sensualité, en glissant une main entre les jambes du destin.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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