Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Pendant ces derniers siècles, les données maritimes et les conditions de navigation étaient beaucoup moins fiables qu'aujourd'hui.
En conséquence de quoi, le nombre de naufrages était plus important que de nos jours.
Sur les plages, une population pauvre guettait tout ce que l'océan pouvait livrer : filets de pêche, pièces de bateaux, marchandises diverses, tonneaux de toutes sortes, voiles, etc.
Dire que certains vivaient de ces « glanages » est vrai lors de disette. Dire que certains, « Les Naufrageurs » provoquaient des catastrophes en éclairant des points hauts sur la côte n'est sans doute pas faux. Mais dans une économie de vaches maigres, tout est bon à ramasser et à négocier. Le tableau de Francis Tattegrain « La ramasseuse d'épaves » du musée de Boulogne-sur-Mer illustre le labeur de ces glaneurs.
Aujourd'hui, l'océan n'offre plus de denrées monnayables (à l'exception de paquets de drogue échoués par accident au printemps 2020...) et les richesses naturelles foisonnent après chaque marée sur la plage : algues, coquillages, bois flotté, plumes...
Par ailleurs, des déchets humains tels que bouteilles, bottes et gants de pêcheurs, chaussures orphelines, mais surtout hélas, véritable fléau sociétal, du plastique sous toutes ses formes, arrivent sur la plage.
Une infime partie de ces détritus glanés peuvent donner naissance à créations artistiques.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !