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Gioconda un livre à conseiller à tous les jeunes. Les premiers émois amoureux. Belle et terrible histoire.
Ils entraient tout juste dans l‘adolescence. Ils avaient partagé leurs jeux d’enfant, s’aimant déjà sans le savoir. Et puis leurs sentiments avaient éclos, grandi, mûri. L’amour ! Le grand, le vrai, le premier amour ! Celui qui dévore, celui qui initie, celui qui marque.
Nikos et Gioconda s’aimaient avec l’innocence de leur jeunesse, avec la beauté des premiers émois, avec la curiosité de la découverte. Mais aussi dans l‘urgence de la guerre. Thessalonique était alors occupée par les Allemands et Gioconda était juive…
Unique livre de Nikos Kokantzis, Gioconda est une ode à l’amour, à la vie, à la femme aimée.
Les premiers émois amoureux sont ici teintés du deuil inéluctable et c’est pour garder vivante la mémoire de Gioconda que l’auteur a pris la plume. Pour qu’il reste une trace du passage sur terre, et dans son cœur, de cette jeune fille innocente déportée à Auschwitz avec toute sa famille.
Un récit tout en simplicité qui raconte, sans pathos, l’amour absolu, la perte et le chagrin de toute une vie. Beau et émouvant.
Début des années 1940. Nikos et Gioconda vivent dans deux maisons voisines à Thessalonique. Ils sont amis d'enfance. Ils sont amoureux, mais ne le savent pas encore.
Il faudra une colère de Nikos, parce qu'il trouve que Gioconda s'intéresse trop à son cousin Rudi, pour qu'ils basculent de l'enfance dans l'adolescence. Ils s'embrassent, se caressent, découvrent l'amour charnel, et vivent un an d'enchantement.
Mais la famille de Gioconda est de confession juive, et dans une Grèce occupée par les nazis, cela ne présage rien de bon...
Magnifique et poignant récit que celui-ci ! Sans doute un peu enjolivé par le temps qui a passé, puisqu'il est rédigé en 1975, plus de trente ans après les faits. De ses années partagées avec Gioconda, Nikos n'a conservé que le souvenir du meilleur, à l'exception du dénouement.
On vit avec ces gamins, qui passent de la candeur de l'enfance à l'amour d'adolescents, qui expérimentent les plaisirs amoureux, avant d'être détruits par la violence de la guerre. On les suit avec l'œil complice des familles, qui ne savent pas mais qui laissent faire, car elles savent que la chute pourra être brutale...
Que dire de l'écriture, à la fois simple et lumineuse (bravo au traducteur) ?. Rien ! Il faut se laisser porter par la lecture. Tout est en nuance mais sans tabou. L'auteur ne cache rien de ses émois, de sa découverte du sexe. Mais c'est dit tellement simplement que cela ne peut pas être obscène. Un peu comme un jeu d'adultes joué par des enfants.
À lire aussi comme un témoignage de ce que les violences de la guerre peuvent faire aux innocents.
Bouleversant !
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/03/21/gioconda-de-nikos-kokantzis-aux-editions-de-laube-bouleversant/
Ce livre d'à peine plus de 100 pages est un bijou.
Nikos Kokantzis a 45 ans lorsqu'il lui apparait comme indispensable de coucher son amour entre enfance et jeune adolescence avec Gioconda.
Cet amour qui se déroule sous la Grèce de la deuxième guerre mondiale est incroyablement décrit.
Tout est pur, tendre, enfantin, déchirant.
Ce n'est pas un livre mais une poésie de déchirure.
Je suis éternellement reconnaissante à celle qui me l'a confié.
Il pourrait trouver sa place dans mes dix livres préférés.
Un hymne pour ne pas oublier l'atrocité de l'homme, pour célébrer l'amour.
Un immense coup de coeur pour les larmes coulée sur ce magnifique livre.
Splendide, crépusculaire, irradiant, « Gioconda » est un chef-d’œuvre. Un classique-né, tragique et sublime.
Un chant désespéré, magnifiquement prononcé. Le regain d’un amour, celui de Nikos Kokàntzis pour la belle Gioconda.
C’est sans compter sur les affres de la guerre, en Grèce durant la Seconde Guerre mondiale. La tragédie irrévocable, Gioconda qui sera déportée avec les siens à Auschwitz.
La Grèce perd ses couleurs, sous le joug des allemands. L’Occupation à l’instar d’un cri perçant qui soulève les vagues intestines.
Nikos Kokántzis rend hommage à l’aimée. Mémoriel, la supplique de la douleur, le manque sans l’abandon. Les mots révèlent la fureur du ciel, l’obsession cardinale, les ombres infinies et cet amour indestructible.
Le récit n’est plus. Nous sommes dans l’intériorité des sentiments. Dans le bruissement des feuilles séchées par grand soleil. Le pas léger de Gioconda, l’épiphanie des rencontres. Les premiers émois comme la connivence d’un lien-socle. L’attachement est un havre, avec beaucoup de ciel bleu.
« Tant que durait l’été, la nuit tardait à venir, et avec elle arrivait l’heure du couvre-feu. Se glisser en douce hors de la maison après cette heure-là ? Nos parents nous l’avaient depuis longtemps interdit, à cause du danger. Mais l’été a un avantage : on pouvait se trouver un coin presque n’importe où, s’asseoir dans les herbes sèches, s’allonger. »
La lucidité de Nikos Kokántzis qui hurle la folie humaine. Dénonce en pacifique, le désespoir-abîme, Gioconda, juive et vulnérable, cible et proie jetée en pâture dans la gueule du loup noir.
L’acuité boréale de la virginité. La pudeur d’un commencement, les fiançailles du cœur, les soupirs réconciliés face au monde.
Écrire dans le couchant de la vie, ce qui ne meurt jamais. Le profil d’un amour qui devient le guide à jamais.
Ce livre acclame l’universel. Fulgurant, fondamental, la nostalgie à l’instar de l’immensité. Le tremblant de la noblesse.
On ressent un homme face à l’adversité, qui étreint les pages, telle la chevelure brune et soyeuse de Gioconda. Cet hymne à la rémanence, est un viatique.
Offrez ce livre par milliers, il est un baume pour le cœur, la passerelle d’un amour à la vie et à la mort. Un viatique. Intemporel. En poche au doux prix de 10,90 €.
Traduit à la perfection du grec par Michel Volkovitch, publié par les majeures Éditions de L’Aube.
Entre rêve et réalité, l'histoire d'un amour adolescent, d'un premier amour, d'un amour torride.
« Le plus étrange, c'est que cette histoire vraie, ancrée dans la réalité la plus précise, ne cesse de dériver, insensiblement, vers les territoires de rêve. » Postface.
Un instant de vie unique et sa fin effroyable que l'on redoute tout au long de notre lecture...
Gioconda est une ode à l'amour, sans prétention que nous partage l'auteur pour garder une simple trace, pour ne pas oublier.
« son premier livre, et le seul. »
Né en 1927 à Thessalonique, l’auteur n’était encore qu’adolescent lorsqu’il y vécut ce qui devait rester sa plus grande histoire d’amour. Lui et sa jolie voisine juive, Gioconda, s’aimèrent passionnément, jusqu’à ce que, en 1943, la jeune fille fût déportée avec sa famille à Auschwitz, pour ne jamais en revenir. Trente ans plus tard, l’homme mûr décide de raconter cette histoire, pour que jamais l’oubli ne l’efface.
Le monde devenu fou n’empêche pas l’amour de naître, et tout peut bien s’écrouler, ces deux-là n’ont d’yeux l’un que pour l’autre. Les persécutions antisémites s’intensifient, les bombes pilonnent la ville toute proche : rien ne vient entamer la magie de leur fusion amoureuse, alors que leur jeune innocence s’initie aux vertiges de leur toute neuve sensualité. C’est en ressuscitant l’ingénuité de la découverte, et sans doute aussi en idéalisant un souvenir poli par trois décennies de nostalgie, que l’écrivain revit dans ces pages ses tendres ébats avec celle que la tragédie devait figer à jamais dans une mythique perfection.
Cet amour paraît d’autant plus lumineux et déchirant, qu’il est impuissant à conjurer ce qui n’apparaît qu’en sombre filigrane du récit, dans un contraste cruellement impitoyable. Avant d’être définitivement arraché, le fragile voilage que l’amour du jeune couple interpose entre son intimité et la terrible réalité du monde laisse malgré tout discrètement entrevoir l’approche inéluctable de ce que tous refusent encore d’appréhender. Et si seules de brèves mentions en parsèment le texte, c’est bien le sort monstrueux de la ville de Thessalonique, alors majoritairement juive, qui vient gonfler l’inguérissable chagrin du narrateur et hanter son récit. Sur les dizaines de milliers de Juifs de la ville, seulement deux pour cent échappèrent à la mort...
Ce très court livre, qui n’évoque que la lumière pour mieux dénoncer l’indicible, est bouleversant. Quel plus beau et plus puissant contre-pied à l’abjection et à la haine qu’un indestructible amour ?
Nikos et Gioconda se sont rencontrés dans leur village de Thessalonique. Ces deux enfants, devenus deux adolescents d’abord timides puis de plus en plus proches, apprennent à se connaître en cette période si dramatiquement compliquée. Mais si Nikos n’a rien à craindre, Gioconda est une jeune femme juive. Et dans la Grèce de la seconde guerre mondiale, comme partout en Europe, il ne fait pas bon être né juif.
Les jeunes gens s’aiment follement, d’abord de façon bien anodine, comme des enfants à peine grandis, puis plus sérieusement, profitant du moindre instant pour vivre passionnément cet amour qu’ils sentent déjà condamné. Les deux adolescents profitent l’un de l’autre et vivent en sachant que chaque instant est gagné sur la mort, la guerre, le mal. Gioconda sera déportée en 1943 avec sa famille à Auschwitz.
Des années après, l’auteur s’est résolu a écrire leur histoire d’amour intemporelle, sensuelle et magnifique pour faire revivre celle qu’il tant aimée. Il donne à ce récit à la fois la folie et la passion de l’amour, et la tristesse et le désespoir d’en connaître déjà la fin.
chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/11/25/gioconda-nikos-kokantzis/
"Puis Gioconda, ma Gioconda, la meilleure de tous."
Bouleversant.
Gioconda un livre à conseiller à tous les jeunes. Les premiers émois amoureux. Belle et terrible histoire.
Livre fini le jour du 75e anniversaire de la libération de Auswitch....
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