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Au moment où l'on a rendu à Maeterlinck sa place dans l'histoire du théâtre européen et reconnu la dimension de Verhaeren dans la genèse de la sensibilité poétique au tournant du siècle, nous souhaiterions que l'on redécouvre l'oeuvre de Georges Rodenbach, ce Belge, Flamand lui aussi de langue et de culture exclusivement françaises, qui a joué un rôle non moins décisif dans la renaissance des lettres françaises de Belgique. Le plus parisien des Belges de l'époque, l'ami de Mallarmé et des Goncourt, est l'auteur d'une oeuvre très diverse, compte tenu des genres qu'il a pratiqués : la poésie (Les Vies encloses), le roman (Bruges-la-Morte), le théâtre (Le Voile), le conte (Musée de béguines), le journalisme (L'Élite). Cette oeuvre possède cependant une cohérence affirmée, qui se fonde sur le sens singulier de l'analogie entre l'âme et les choses apparemment les plus dissemblables. C'est là sans doute qu'est une des sources de son écriture, apparentée à la poétique symboliste. Pourtant l'intimiste qu'il est (Le Règne du silence), s'est révélé à nous - de manière inattendue - comme un esprit contestataire à l'égard des institutions sclérosées du Royaume - notamment l'éducation (La Vocation) - et en même temps ouvert à la modernité, aux découvertes médicales réalisées dans le domaine de la subconscience et du magnétisme (Le Rouet des Brumes).
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