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Paul Gauguin, à l’instar de Vincent Van Gogh, est un peintre dont la biographie occulte bien souvent les qualités intrinsèques de ses toiles et de ses sculptures. Si bien que le père du primitivisme, l’ancêtre des expériences de Pablo Picasso, est souvent réduit à l’image romantique d’un anarchiste rebelle à l’autorité française, défenseur de la culture polynésienne à travers « Noa Noa ». Mais quand Gauguin parvient à Tahiti, puis aux îles Marquises, le culte des tiki est depuis longtemps abandonné, victime de l’acculturation des colonies françaises. Donc le sauvage a eu une vie non pas paradisiaque, mais bien parsemée d’embûches : alcoolisme, addiction à la morphine, syphilis, blessure purulente à la jambe, douleur et souffrance, solitude et crise existentielle. L’histoire de l’art a souvent occulté le caractère de plus en plus amer, voire violent de Gauguin, pendant les dernières années de sa vie. Années pendant lesquelles il peint probablement nombre de ses plus belles toiles (dont ma préférée : « Le Sorcier d'Hiva Oa » (ou Le Marquisien à la cape rouge), (1902), Musée des beaux-arts de Liège).
Ici, dans cette biographie, au graphisme qui bizarrement m’a évoqué Bernard Buffet, ou pire celui d’Annabel, il n’est rien caché des turpitudes, certains diront des actes de bravoure, de celui qui avait tout quitté pour l’amour de la peinture. Être artiste n’est pas un choix de métier, ni de profession, mais bien un choix de vie. Et pour cela, Gauguin a sa place au Panthéon des Grands Peintres.
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