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Free speech : la dictature du bien

Couverture du livre « Free speech : la dictature du bien » de Andrew Doyle aux éditions Cherche Midi
Résumé:

Une menace nouvelle plane aujourd'hui sur notre société : celle venant d'individus qui, rêvant d'une société plus juste, appellent à la censure « pour le bien de tous ». Cette forme inédite d'autoritarisme prône ainsi la mise au ban ou l'interdiction pure et simple des idées qu'elle ne partage... Voir plus

Une menace nouvelle plane aujourd'hui sur notre société : celle venant d'individus qui, rêvant d'une société plus juste, appellent à la censure « pour le bien de tous ». Cette forme inédite d'autoritarisme prône ainsi la mise au ban ou l'interdiction pure et simple des idées qu'elle ne partage pas, et perçoit le langage même comme un danger potentiel qu'il est nécessaire de corriger. Les bonnes intentions flirtent ainsi dangereusement avec le totalitarisme : cancel culture, complaisance des médias, limitation du discours public par les géants de la Silicon Valley, législation d'État sur les discours « haineux », etc. Une dictature du « Bien » reste une dictature. Qui aurait pensé, il y a quelques années seulement, que défendre la liberté d'expression, seul rempart efficace contre la tyrannie, suffirait à se faire qualifier de réactionnaire ? Nous en sommes pourtant là. En ce temps de refus du débat et de bannissement des opinions « contestables », Andrew Doyle nous livre une analyse d'une incroyable pertinence sur ce phénomène nouveau et terrifiant.
Comédien, dramaturge, journaliste, satiriste politique, Andrew Doyle sévit brillamment dans la presse anglaise. Il tient par ailleurs un compte Twitter parodique lesté de plus de 600 000 abonnés - celui de Titania McGrath, « poète intersectionnelle radicale et écosexuelle non blanche ».

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