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François Aussoleil (1861-1928) : Un journaliste méconnu, premier député socialiste, premier député communiste de la Corrèze

Couverture du livre « François Aussoleil (1861-1928) : Un journaliste méconnu, premier député socialiste, premier député communiste de la Corrèze » de Paul Estrade aux éditions Les Indes Savantes
Résumé:

François Aussoleil a été le premier député socialiste de la Corrèze, devenu en 1921 le premier député communiste de ce même département: un homme politique injustement oublié, malgré ses convictions sociales hardies et courageuses, son talent avéré de journaliste et d'écrivain et sa personnalité... Voir plus

François Aussoleil a été le premier député socialiste de la Corrèze, devenu en 1921 le premier député communiste de ce même département: un homme politique injustement oublié, malgré ses convictions sociales hardies et courageuses, son talent avéré de journaliste et d'écrivain et sa personnalité simple et attachante.

Issu d'une bourgeoisie rurale traditionaliste et appauvrie, François Aussoleil effectue de très bonnes études, et il enseignera toute sa vie les lettres classiques et la rhétorique dans divers collèges du pays, se fixant à Brive en 1903.

Adhérent au parti socialiste, après avoir évolué de la libre-pensée anticléricale au socialisme jauréssien, et avoir été actif dans la franc-maçonnerie, il est l'animateur du Travailleur de la Corrèze, secrétaire fédéral de la SFIO avant 1914; il est ensuite favorable au courant pacifiste, et après guerre, un artisan ardent du ralliement de son parti à la Troisième Internationale. Au Congrès de Tours, il vote avec tous les délégués corréziens cette adhésion. Il est donc un des fondateurs du parti communiste. Il en devient en Corrèze, aux côtés de Marius Vazeilles, le représentant le plus écouté et aussi l'incarnation de ce surprenant « communisme rural », appelé à durer sur les terres qu'il avait sillonnées jusqu'à l'épuisement.

Son arme de combat préférée a été le journalisme politique. Il a participé à la rédaction de quatre journaux régionaux entre 1912 et 1927, collaboré, comme éditorialiste, au Populaire du Centre et à L'Humanité; il a signé de savoureux billets d'humour. Sa plume, originale, alerte et cultivée, méritait elle aussi d'être arrachée à l'oubli. Une anthologie de ses écrits complète ainsi sa biographie.

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