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Film, perception et mémoire

Couverture du livre « Film, perception et mémoire » de Jean-Pierre Esquenazi aux éditions L'harmattan
Résumé:

Que fait le film au spectateur ? D'abord il l'entraîne dans son mouvement, il le conduit vers ses espaces et ses personnages.
Le spectateur s'y inscrit, y prend corps. Et il devient le dépositaire du film, sa mémoire : si le film peut évoquer son propre passé, s'il peut jouer avec ses propres... Voir plus

Que fait le film au spectateur ? D'abord il l'entraîne dans son mouvement, il le conduit vers ses espaces et ses personnages.
Le spectateur s'y inscrit, y prend corps. Et il devient le dépositaire du film, sa mémoire : si le film peut évoquer son propre passé, s'il peut jouer avec ses propres formes, les renouveler, c'est bien parce que le spectateur est là qui se souvient de ce passé et de ces formes. Ainsi le film se construit en construisant son spectateur. S'il élabore des espaces et des temps, ce n'est pas pour édifier des positions et des postures pour que le spectateur puisse, au propre, s'y retrouver : nous nommons configurations d'espaces-temps un tel ensemble d'espaces, de temps, de positions et de postures.
Mais un film ne s'y réduit pas : il en est, bien plutôt l'histoire. Et le spectacle auquel il nous fait assister, c'est bien celui de la construction d'une temporalité, d'une certaine façon de vivre le temps.

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