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Figure et vérité Tome 2 : Liturgie et théologie eucharistiques de l'époque patristique au tournant herméneutique du IXe siècle

Couverture du livre « Figure et vérité Tome 2 : Liturgie et théologie eucharistiques de l'époque patristique au tournant herméneutique du IXe siècle » de Christophe Lazowski aux éditions Academic Press Fribourg
Résumé:

Cette étude fait suite au premier tome qui a permis de dégager comment « trois voies de la typologie » de l'Antiquité chrétienne ont imprimé leur « figure » dans la prière et la théologie eucharistiques des Églises d'Alexandrie, d'Antioche et de Syrie orientale et comment les prières... Voir plus

Cette étude fait suite au premier tome qui a permis de dégager comment « trois voies de la typologie » de l'Antiquité chrétienne ont imprimé leur « figure » dans la prière et la théologie eucharistiques des Églises d'Alexandrie, d'Antioche et de Syrie orientale et comment les prières eucharistiques de la Gaule franque et de Rome fonctionnaient respectivement selon le modèle alexandrin et selon le modèle antiochien. Ce deuxième tome part du constat que, à l'époque carolingienne, les traités eucharistiques de Paschase Radbert et de Ratramne de Corbie montrent que ces conceptions typologiques ne fonctionnaient plus. L'étude de sources liturgiques gallicanes et romaines révèle que les premières fonctionnaient selon le mode de la mimêsis symbolique, et les deuxièmes selon le mode de la mimêsis iconique. Cependant, dès le VIIIe siècle, les liturgies gallicanes commençaient à perdre leur enracinement typologique, en particulier sous l'influence des messes votives et d'une nouvelle spiritualité pénitentielle. Dans le processus du passage en pays franc à une liturgie romano-franque, le fond propre de la liturgie romaine a été réinterprété selon les catégories de la liturgie gallicane qu'elle avait déplacée : la mimêsis caractéristique de chaque famille s'est effacée au profit d'approches herméneutiques : celle d'une théologie déjà préscolastique (de Paschase et de Ratramne), et celle d'une mimêsis dramatique et d'une allégorie explicative, déjà présentes dans le Commentaire irlandais de la messe du Missel de Stowe et dans la première « Lettre » du Pseudo-Germain de Paris, puis développées par Amalaire.

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