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F.G.V. ; faillite à grande vitesse ; 30 ans de TGV

Couverture du livre « F.G.V. ; faillite à grande vitesse ; 30 ans de TGV » de Marc Fressoz aux éditions Cherche Midi
Résumé:

Drôle d'anniversaire pour le TGV ! La France célèbrera le 22 septembre 2011 les 30 ans de la première ligne à grande vitesse (Paris-Lyon). Une réussite qui cache une catastrophe.Retards de trains qui se multiplient, voies qui se dégradent et deviennent dangereuses... Aujourd'hui les clients n'en... Voir plus

Drôle d'anniversaire pour le TGV ! La France célèbrera le 22 septembre 2011 les 30 ans de la première ligne à grande vitesse (Paris-Lyon). Une réussite qui cache une catastrophe.Retards de trains qui se multiplient, voies qui se dégradent et deviennent dangereuses... Aujourd'hui les clients n'en finissent pas de payer la facture du TGV dont se sont entichés nos élus.Avec la crise, il n'y a plus d'argent dans les caisses publiques pour faire tourner le système ferroviaire. Lequel est asphyxié par une dette de 30 milliards d'euros héritée en grande partie du développement du TGV.Un train construit par Alstom qui coûte si cher que seuls les Français en veulent. Au grand dam de Nicolas Sarkozy qui ne parvient pas à le vendre à l'Arabie Saoudite, aux États-Unis ou au Brésil.Résultat, celui qui durant des années a incarné la religion de la grande vitesse en sacrifiant les trains de banlieue, le médiatique Guillaume Pepy, veut faire machine arrière. Le patron de la SNCF prépare la suppression d'une bonne centaine de TGV déficitaires.Plus incroyable encore, RFF le propriétaire des voies, et la SNCF, veulent détricoter ce qu'il reste du fameux Grenelle de l'environnement. Il faut dire que pour satisfaire le lobby du BTP et être populaire auprès des élus locaux, Jean-Louis Borloo leur a promis la lune : construire 2000 kilomètres supplémentaires de nouvelles voies TGV dans les années qui viennent. La facture de 80 milliards d'euros conduirait assurément à une faillite à grande vitesse.La campagne présidentielle n'étant pas propice à regarder la réalité avec lucidité, l'après 2012 s'annonce douloureux.

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