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Faut-il prendre les deipnosophistes au serieux ?

Couverture du livre « Faut-il prendre les deipnosophistes au serieux ? » de Christian Jacob aux éditions Belles Lettres
Résumé:

Les Deipnosophistes n'en sont pas moins un formidable témoignage à la fois d'une forme littéraire et d'un mode de sociabilité particulièrement fécond dans l'Antiquité, le banquet. Ce « banquet des sophistes » est donné par P. Livius Larensis, riche lettré, et sans doute le protecteur d'Athénée.... Voir plus

Les Deipnosophistes n'en sont pas moins un formidable témoignage à la fois d'une forme littéraire et d'un mode de sociabilité particulièrement fécond dans l'Antiquité, le banquet. Ce « banquet des sophistes » est donné par P. Livius Larensis, riche lettré, et sans doute le protecteur d'Athénée. A la fin du repas, les convives abordent, tandis que les cratères se vident, des sujets aussi variés que l'amour, la philosophie, Homère, la meilleure façon d'accommoder tel mets ou le meilleur auteur de comédie.
C'est à partir de cette mystérieuse source littéraire que Christian Jacob propose une observation quasi ethnographique d'un cercle de lettrés et d'érudits se réunissant régulièrement, selon les protocoles très normés du sumposium grec dont les antécédents remontent jusqu'au Banquet de Platon. Le texte d'Athénée offre selon Christian Jacob un aperçu incomparable du mode de sociabilité savante à Rome au début du IIIe siècle.

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