Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Varsovie, Mexico, Los Angeles, Berlin, Tokyo, Pa- ris... 68 fut bien « l'année internationale des étudiants ».
Si en France, le printemps 68 a fait couler beau- coup d'encre, finalement très peu sur les étudiants. Pas un livre consacré à ce sujet n'est sorti depuis plusieurs décennies.
Ce sont toujours les mêmes clichés, les mêmes pa- vés qui reviennent, réduisant le Mai étudiant à une crise d'adolescence, monôme aux couleurs des dra- peaux rouge ou noir.
Pourtant, derrière les barricades du Quartier latin, multiples furent les facettes de cette insurrection. ce court moment de révolution s'inscrit dans la longue durée des « années 68 » qui court de la fin de la guerre d'Algérie à la crise économique de la fin des années La grève contre la réforme du deuxième cycle en 1976 clôt cette période en 1976.
La rébellion étudiante de 68 ne surgit pas du néant.
Dans une Université qui se massifie les étudiants sont entrés en dissidences, il y restent.
La représentation traditionnelle - celle de l'UNEF - est en crise. De nouveaux groupes poli- tiques, les « groupuscules » émergent, ainsi que de nou- velles structures : Mouvement du 22 mars à Nanterre, Mouvement du 25 avril à Toulouse, Mouvement d'ac- tion universitaire à la Sorbonne, comités d'action.
De nouveaux thèmes apparaissent, mixité, sexualité, santé mentale, contestation de l'autorité qui s'ajoutent aux revendications classiques sur la démocratisation de l'enseignement et les conditions d'études.
En mai et juin 1968, l'étincelle étudiante qui a mis le feu à toute la société, ébranle l'Université. Dans les commissions qui se mettent en place dans les facultés occupées, on refonde l'enseignement, on propose des réformes au cours de cette « révolution de Mai » où l'on veut changer le quotidien en même temps que la société entière.
Le ghetto étudiant s'ouvre et dans bien des en- droits la jonction se fait avec la population, avec les travailleurs car une aspiration commune est là.
Mai 68 accélère les recompositions des mouvement étudiants. De plus en plus éparpillés entre groupes concurrents, ils ont pourtant une capacité de mobilisa- tion de la jeune génération au travers de grèves géné- rales, de coordinations, de solidarités internationales.
Examinant ces trois phases - avant, pendant, après le livre propose une synthèse des travaux menés de- puis plus de vingt ans par le Groupe d'études des mouvements étudiants (Germe) en s'appuyant sur les sources et les archives mobilisées par la Cité des mé- moires étudiantes.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...