Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A travers divers exemples oubliés de la critique postcoloniale, cet ouvrage explore la notion des marges, aussi bien géographiques qu'épistémologiques, dans le contexte de l'orientalisme dénoncé par Edward Saïd. Mettant en parallèle le cas anglo-indien, souvent présenté comme un « orientalisme classique », et le cas russo-soviétique, à la fois objet de l'orientalisme occidental et producteur d'un discours « orientaliste », il s'agit de décentrer le regard des espaces impériaux franco-britanniques vers des comparaisons moins traditionnelles. Dépassant le modèle binaire « colonisateur - colonisé », cette approche analyse le mécanisme de la constitution des savoirs (arts, langues, littératures, religions, etc.) et leurs transferts en situation coloniale, ainsi que les appropriations locales et les (ré)inventions de traditions hybrides. Le jeu des regards croisés permet de traduire toute l'ambiguïté des situations qui se sont succédé pendant et après les périodes de domination impériale dans le triangle constitué par l'Inde, la Russie et l'Europe.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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