L'urbanisation au Congo a longtemps été marquée par une occupation non réglementée, non adaptée aux normes tant écologiques que urbanistiques. L'étalement urbain accompagné des mutations paysagères remarquées dans la croissance spatiale des villes congolaises essentiellement Brazzaville, reste lié au rythme d'accroissement démographique. L'accroissement de la population en ville en effet impose une hausse de la demande s'agissant de l'occupation de l'espace. Ainsi on assiste à une augmentation du surface bâti sans un aménagement des espaces périurbains. Des nouvelles zones d'habitations se créent alors sans autorisation des services publics. Les berges des cours d'eau de comme la Tsiémé sont occupés sans retenus et sans aménagement. Le manque d'aménagement et d'équipement ainsi que l'inadaptation à la topographie de ces nouvelles zones d'habitations donne lieu à une multitude de problèmes environnementaux mettant en danger la santé humaine et écologique de la ville de Brazzaville. La réalité au niveau de la Tsiémé demeure alarmante et exige une prise de responsable dans la gestion urbaine.
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