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Walter Benjamin (1892-1940) a fait partie, comme on sait, de la Jugendbewegung, ce Mouvement de la jeunesse, des « Oiseaux migrateurs », qui allait éclore en Allemagne au début du vingtième siècle, et dont la Première Guerre mondiale allait entraîner la division, la dispersion et la disparition.
Les textes de Benjamin réunis dans ce recueil ne s'attardent pas sur ce concept de jeunesse marqué par un idéalisme romantique encore adolescent, dont le penseur s'écarte bientôt. En revanche, ils se rattachent à l'enfance proprement dite, telle que Benjamin ne cessera de l'interroger par la mise en action et en oeuvre du souvenir, de la remémoration - un creusement qui explore les sédiments du passé le plus récent. L'enfance prend toute son importance aux yeux du prospecteur parce que, dans la Société du Capital et du Travail, elle garde en partie sa pureté d'origine (les traces d'un messianisme encore à venir), mais aussi du fait qu'elle connaît par excellence les expériences du seuil : expériences chères à l'auteur, oscillant comme le fléau d'une balance entre le rêve et l'éveil, c'est à dire entre des espaces et des temps déterminés parce que déterminants et déterminants parce que encore indéterminés, dans lesquels prend son poids l'existence historique. Sous ce rapport, l'enfance est l'âge du commencement et du recommencement de l'être dans sa multiplicité.
Il conjugue les trois figures emblématiques, toutes en paradoxes, que Jean-Michel Palmier a convoquées dans le sous-titre de son étude publiée en 2006 aux éditions Klincksieck : Le chiffonnier, l'ange et le petit bossu.
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