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Quatre garçons, une fille : d'un côté, le narrateur, le Saint, Luca et Bobby, et, de l'autre, Andre. Elle est riche, belle, et elle distribue généreusement ses faveurs. Ils ont dix-huit ans comme elle, sont avant tout catholiques, fervents voire intégristes. Musiciens, ils forment un groupe qui anime les services à l'église et passent une partie de leur temps libre à assister les personnes âgées de l'hospice.
Alors qu'elle incarne la luxure, Andre les fascine, ils en sont tous les quatre amoureux. La tentation est forte mais le prix à payer sera lui aussi considérable.
Alessandro Baricco nous offre son récit le plus personnel, à la fois peinture de l'Italie des années 1970, roman d'apprentissage et subtile réflexion sur le réel et l'idéal.
Dans ce roman Alessandro Baricco nous raconte l’histoire de quatre garçons, quatre amis. Musiciens, catholiques fervents, fils de la bonne bourgeoisie Italienne, bénévoles dans une maison de retraite, ils ne comptent pas leur temps pour soulager les pensionnaires.
Et un jour André croise leur chemin, une belle et sulfureuse jeune femme. André est peu farouche, elle accorde ses faveurs au gré de ses fantaisies sans s’embarrasser d’une morale superflue, elle fascinera les adolescents.
Chacun à sa façon vivra sa passion pour celle qui symbolise le péché.
Alessandro Baricco a mis beaucoup de sa vie personnelle et de ses souvenirs jeunesse dans ce roman. Lui aussi jouait de la guitare à la messe le dimanche. Lui aussi allait à l’hôpital changer les poches d’urine et de sang des vieux malades.
J’ai une fois de plus été sensible à l’écriture de l’auteur qui sait à la fois par sa simplicité et son réalisme, donner à ses personnages une force qui les rend inoubliables.
Nous sommes en Italie dans les années 70. Quatre garçons de 18 ans inséparables : le narrateur, Bobby, Luca et le Saint. Ils ont la même éducation, les mêmes aspirations. Ils sont issus de familles qui ont des valeurs, des familles religieuses. Ils ont reçu une éducation rigide marquée par les préceptes de la religion catholique et en sont heureux. Ils ne connaissent rien d'autre. Le dimanche, ils jouent en quatuor à la messe, pendant leur temps libre, ils aident à l'hôpital social, changeant les poches urinaires des malades. Dans leur petit monde clos, il n'y a pas de place pour le drame, le drame est affaire de riches.
"Nous avons des destins mesurés, qui semblent répondre à un mystérieux précepte d'économie domestique. Ainsi exclus du tragique, nous héritons de la bagatelle du drame - en même temps que de l'or pur de l'imagination."
Enfermés dans leur monde clos, protégés, comme dans un cocon, ils ne sont pas préparés à vivre le drame. Le drame que nous sentons venir dès le début du roman. Ce drame qui va être occasionné par l'irruption du monde extérieure dans leur monde à eux.
"Dans l'attirail de normalité réglementaire il faut prendre en compte le fait, incontournable, que nous somme catholiques - croyants et catholiques. En réalité, elle est là l'anormalité, l'aberration qui vient renverser le théorème de notre simplicité. On croit, et il ne semble pas y avoir d'autre possibilité . Néanmoins, on croit avec férocité, et avidité, non dans une foi tranquille, mais dans une passion incontrôlée, comme un besoin physique, une nécessité. C'est le germe de quelque folie - l'ombre évidente d'un orage à l'horizon."
Le drame qui va bouleverser la vie des quatre jeunes gens a la beauté fatale d'une jeune fille Andrea que tout le monde appelle Andre, un prénom masculin bien en accord avec sa personnalité libre. Andre est belle, magnétique. Elle vient d'un autre monde, elle est issue d'une famille riche, de ces familles que nos quatre garçons observent de loin. Des familles qui ont le temps pour le drame, qui ne vivent pas selon les principes de la religion, qui n'ont pas de cadre.
Andre est une fille libre, perdue, qui passe son temps avec des hommes plus âgés qu'elle dans les cafés, qui se donne entièrement. Nos quatre jeunes sont subjugués par elle, vont tomber amoureux d'elle. Le groupe n'y résiste pas. Elle va remettre en question leur valeurs, tout ce en quoi ils ont toujours cru. Des aspirations communes du groupe, de ce NOUS qui les unissait, il ne subsistera plus rien, on passe au JE des individus.
Dans ce roman c'est du passage à l'âge adulte dont il est question. Le drame c'est la perte de l'innocence dû au frottement des convictions qui nous ont été inculquées à la vie réelle. Un roman dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à rentrer et qui me laisse un sentiment mitigé. J'ai été séduit par la plume de Baricco, mais je n'ai pas été transporté par l'histoire.
Une société qui se cache derrière la religion et qui laisse l'éducation des ses enfants à ces interdits et un groupe d'amis qui va démarrer dans la vie avec des failles terribles. Remarquablement écrit et d'une grande force narrative.
Le livre de Bariccoest cette fois intimiste et profond:dualité entre la spiritualité catholique et les premiers désirs sexuels de 4 jeunes hommes éduqués dans des familles strictes,dans la pure tradition chrétienne.Il y a confrontation avec une bande aux habitudes opposées,il y a surtout Andrea dite Andre.;elle est l'incarnation du mal absolu Bien sûr il y aura conflit qui ne peut se finir que dans le drame.Roman dense et singulier
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