On appelle mort cet innommable qu'est la disparition... Mais elle est plutôt pourriture et donc progression vers le néant, et par conséquent toujours « pire ». Pire qu'une disparition qui, elle, est en revanche si proche d'éventuelles retrouvailles.
On se pose souvent des questions...
Moi, je me suis toujours demandé pourquoi « elles » aiment s'approcher du corps humain. On les chasse continuellement, mais elles reviennent, elles continuent à revenir, elles continueront à venir, à revenir... ces mouches.
On commence à pourrir dès notre enfance, notre corps commence à pourrir dès notre enfance... Les mouches, elles le sentent. Flair abominable du néant.
Je me lave, nous nous lavons, mais l'odeur reste. Je me gratterai la peau jusqu'aux os et au sang mais je sais que l'odeur de la pourriture restera ; elle est en nous, tellement nous, qu'enfin, nous ne sommes que le flair abominable du néant...
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Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
