"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Une BD toute en sobriété.
En noir et blanc.
De grandes vignettes.
Une page entière pour les angoisses ou les cauchemars d’Élise la nuit.
Oui, Élise a des malheurs avec son institutrice, hyper sévère, la main leste.
Et l’authenticité de cette histoire, c'est qu’Élise est la propre grand-mère de Fabian Menor.
C'est donc un bel hommage.
Témoignage d'une époque où les mesures éducatives des enseignants étaient plutôt musclées.
Les dessins sont expressifs, plutôt minimalistes.
Beaucoup plus sombres quand ils dépeignent les angoisses.
Les textes sont brefs bien que disant l'essentiel.
Sous une apparente simplicité, toutes les émotions sont rendues.
Et l'émotion passe.
Du noir et blanc qui parle.
Une chose qui m'a surprise est que les enfants appellent l'institutrice « la pionne »
Mais bon, c'est un détail peut-être régional.
La couverture sur fond noir est très belle.
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