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Du Burkholderia pseudo mallei à la Mélioïdose

Couverture du livre « Du Burkholderia pseudo mallei à la Mélioïdose » de Mick Ya Pongombo Shongo aux éditions Editions Universitaires Europeennes
Résumé:

La mélioïdose n'est pas incluse dans la plupart des listes de maladies tropicales négligées. Elle présente une mortalité élevée et est potentiellement évitable et traitable. On sait très peu de choses sur le mode d'acquisition de l'infection. La mélioïdose est acquise principalement par contact... Voir plus

La mélioïdose n'est pas incluse dans la plupart des listes de maladies tropicales négligées. Elle présente une mortalité élevée et est potentiellement évitable et traitable. On sait très peu de choses sur le mode d'acquisition de l'infection. La mélioïdose est acquise principalement par contact avec des sols et de l'eau infectieux par le biais de blessures pénétrantes ou d'abrasions cutanées existantes, d'ulcères, de brûlures ou par inhalation de particules de poussière, par aspiration d'eau contaminée lors d'épisodes de quasi-noyade, d'inoculation iatrogène et d'accidents de laboratoire. Le Burkholderia pseudomallei est un saprophyte du sol non considéré comme virulent. L'incubation des infections aiguës est en moyenne de 9 jours, allant de 1 à 21 jours, bien qu'une forme plus grave de la maladie avec une incubation plus courte puisse survenir après l'inhalation ou l'aspiration d'eau douce contaminée. La mélioïdose présente un problème thérapeutique difficile. Le Burkholderia pseudomallei présente un profil de sensibilité aux antimicrobiens inhabituel.

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