Le commissaire Gradenne prend froid dans l'hiver du Jura. A la manière de Maigret, enquête « grippée », gendarmes trop « pressés » comme ce corps broyé par la machine...
Quelle idée aussi de confier à des officiers de marine à la retraite le renflouement d'une usine, dans ce « port de mer » sous la neige, au milieu des forêts !
Vous reprendrez bien de cette Morteau, mijotée dans la potée de la veille, accompagnée d'un Poulsard... ? Avec un Comté de plus de dix-huit mois, on vous recommande ce jeune lieutenant de 30 ans d'âge sans beaucoup d'affinage à la PJ, mais avec du... nez, avisé et goûteux !
Grâce à une écriture fluide et simple, l'écrivain a su montrer une enquête palpitante. Je me suis de suite, sans difficulté imaginer dans une série policière. J'ai été prise dans le récit, pendant tout le long j'ai moi aussi, comme les enquêteurs essayer de résoudre cette égnime. Je me suis surprise à poser des questions à voix haute aux témoins présent dans l'histoire, mais je me suis vite rendu compte qu'il n'allait pas me répondre.
Les personnages quant à eux, sont intéressant. J'ai pu retrouver le classique du "flic", celui plus âgée et le bleu ! Le nouveau, Quentin ! pendant tout le long il a su montrer son intelligence, une perspicacité, de l'ambition et encore pleins d'autres que je vous laisserais découvrir en lisant ce livre, si vous en avez l’occasion !
Bien sûr il n'est pas seul dans cette enquête, son supérieur est là avec lui pour l'épauler. Ainsi qu'un autre coéquipier, qui a lui beaucoup d'expérience dans son métier !
Sans prétention, gentillet, à l’allure humaine d’une enquête policière, Claude Ragon nous plonge dans une enquête pour meurtre …
Notre personnage principal est le lieutenant Quentin Bruchet, parachuté à la PJ de Besançon où il se coltine la paperasse … Mais il aspire à bien plus ici. En plein de mois de janvier, entre le froid et les grippes, chance pour lui, les effectifs de sa PJ se trouvent un peu à flux tendu. Convoqué par le commissaire Gradenne, il est affecté à une affaire d’accident avec le commissaire, dans un coin pommé du Doubs, dans une usine de recyclage du bois en tout genre !
Voilà nos deux compères à Berthonex ! Et logeant à Citraix !
Alors que la gendarmerie a conclue à un accident, le procureur remet en cause le drame qu’a vécu Polybois …
En effet, non seulement le doute plane, mais des faits étranges entourent cette affaire : une lettre anonyme qui atterrit sur le bureau du procureur, les réactions de la femme de la victime, les magasins, les différentes équipes des 3x8, etc.
A la manière d’une Jessica Fletcher, nous allons évoluer aux côtés de Quentin dans son ascension à la réussite et en plus en solo !
Dans ce livre, plusieurs thèmes sont abordés : les grandes entreprises et leur organisation, la guerre d’Algérie, la condition des étrangers en France, le trafic d’armes, etc.
Ce livre qui à la base paraît sans prétention et un peu simplet, se laisse livre, si ce n’est complètement bouffer parce qu’il y a un fil conducteur intéressant, celui de Quentin !
C'est une enquête rondement menée, malgré le peu d'expérience du Lieutenant. Sa fougue et son désir de bien faire l'amènent à boucler le tout avec panache.
L'auteur nous décrit très bien la région, le massif jurassien, et nous fait part de son expérience dans l'industrie de transformation du bois.
A noter également les mentions gastronomiques et vinicoles à foison !
Récompensé par le Prix du Quai des Orfèvres 2011, ce livre vaut le détour et offre un Polar intéressant.
En plein mois de janvier le lieutenant Quentin Bruchet de la PJ de Besançon accompagne son patron le commissaire Gradenne à Berthonex dans le sud du Doubs. Verdoux le directeur d’une usine qui fabrique des panneaux de particules a été retrouvé mort la tête et les mains écrasées par une presse ; la gendarmerie locale avait classé l’affaire en accident mais une lettre anonyme reçue par le Procureur relance l’enquête. Sur place le commissaire tombe malade et son jeune adjoint Quentin mène l’enquête, une enquête qui va faire surgir plusieurs pistes et notamment une piste en relation avec l’activité de Verdoux, ancien militaire, en Algérie.
Claude Ragon construit un bon polar de facture classique : un meurtre avec une enquête policière, des soupçons qui égarent le lecteur et enfin la découverte de la vérité. Un polar qui a été récompensé par le « Prix du quai des Orfèvres 2011″.
Du bois pour les cercueils
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