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Double suicide manqué aux 48 cascades d'Akamé

Couverture du livre « Double suicide manqué aux 48 cascades d'Akamé » de Kurumatani Chokitsu aux éditions Vagabonde
  • Date de parution :
  • Editeur : Vagabonde
  • EAN : 9782919067183
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

A Amagasaki, dans le quartier des exclus du « miracle économique », parmi les vagabonds, les prostituées et les voyous, deux personnages (Ayachan, belle captive tatouée d'un oiseau de paradis, et le narrateur, « homme sans aveu ») content la cruauté, mais aussi la splendeur de leur vie secrète :... Voir plus

A Amagasaki, dans le quartier des exclus du « miracle économique », parmi les vagabonds, les prostituées et les voyous, deux personnages (Ayachan, belle captive tatouée d'un oiseau de paradis, et le narrateur, « homme sans aveu ») content la cruauté, mais aussi la splendeur de leur vie secrète : « Si la mort est le but de la vie », qu'importent l'argent, la réussite sociale, qui ne sont que temps perdu et masque illusoire de la peur de mourir. Repoussés dans les marges du quartier, entre deux confrontations avec les truands, ils errent dans un enfer impersonnel, cherchant à se détacher de ce monde de souffrances et de crimes. Mais avant d'orchestrer leur fuite, il leur faut se tenir à l'affût, car la menace s'accentue.
« Tout avait commencé par cette existence de salarié qui me déprimait jour après jour, dans laquelle je me débattais, gémissant, errant à la recherche de ce qui me ferait revivre, et je m'étais procuré un poignard dans une brocante d'Echigo-Shibata. C'était, d'après le patron de la brocante, un objet dont une jeune veuve avait voulu se débarrasser : "Je ne savais pas, disait-elle, que mon défunt mari possédait un objet pareil." La lame était signée Tadatsuna, gouverneur d'Awataguchi et Ômi, le tranchant portait de profondes entailles. Sur le plat de la lame où mon visage émacié se reflétait, deux yeux tristes me regardaient. De retour à Tokyo, j'avais enfermé le surin dans un placard. Les choses en étaient restées là. Mais j'avais l'impression que les mânes du précédent propriétaire demeuraient tapis au fond du placard... Le roman que j'écrivais alors s'était écrit d'une seule traite, grâce à cette présence envoûtante. »

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