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Paris, années 1920 : un jeune homme cherche sa voie. Il passe ses soirées au Boeuf sur le toit en compagnie d'artistes déjà célèbres qui tous le reconnaissent comme l'un des leurs. Et pourtant Christian Dior ne sait pas encore comment exprimer son talent. C'est en crayonnant des modèles de chapeaux et en dessinant des robes pour des rubriques de mode qu'il découvre enfin sa vocation. Mais la guerre coupe court à ses ambitions.
Démobilisé, Christian Dior rentre à Paris et seconde Lucien Lelong qui se bat contre l'occupant pour garder en France l'industrie de la couture. En 1947, il présente sa première collection : le New Look.
Le succès est foudroyant et planétaire. La maison Dior devient l'incarnation du chic français, et son créateur un mythe instantané.
Voyage dans l'avant-garde artistique des Années folles et dans l'univers effervescent de la mode, cette biographie romancée fait revivre le destin mouvementé d'un créateur d'exception.
"Les hérauts de tous les mouvements se rencontrent au Boeuf sur le toit, Maurice Ravel, Cocteau, Max Jacob, Picasso, Maurice Sachs, etc., les mécènes éclairés s'y bousculent, les snobs aussi. Une chose est certaine, tous ces piliers du « Boeuf », encore obscurs pour la plupart, ont reconnu Christian Dior comme l'un des leurs..."
L'auteur nous livre un aspect méconnu (et quelque peu romancé) de la vie de Christian Dior. Un pan de vie important car constructeur de ce qu'il est devenu grâce/ à cause de son enfance, ses amitiés, de la guerre, de son lien indéfectible avec sa famille.
La guerre a son importance, elle nous livre les combats intérieurs de Christian - ceux aussi de toute cette génération de l'occupation - son retour auprès de sa famille et, très important, ce geste magnifique de son père qui ne voulait pas que son fils dessine et qui admet qu'il s'est trompé. Ce qui enverra Christian à Paris et fera de lui Dior.
L'amour qu'il porte aux siens est impressionnant, il se donne, s'inquiète pour eux, est prêt à tout lâcher pour eux (et le fera à maintes occasions).
Et cette faculté d'adaptation, de résilience qui font qu'aux pires moments, il se nourrit des beautés qui l'entourent et font de lui cette belle personne, pleine d'humanité que nous décrit si bien l'auteur.
Ce fut une lecture très agréable.
Christian Dior est un garçon timide, élevé entre Paris et Granville dans les années 1910-1920. Il est très aimé par sa mère et a la chance de grandir sereinement dans une famille riche. Lorsqu’il a la vingtaine, Christian doit gagner sa vie et puisqu’il est très sensible à l’art, il ouvre une galerie d’art à Paris avec son ami Jacques Bonjean. Il voyage avec ses amis et notamment en Russie. Mais avec la crise de 1929, il doivent vendre les oeuvres d’art et la galerie finit par fermer. La tuberculose est diagnostiquée à Christian, qui part en cure à la montagne. Quand arrive la guerre en 1939, Christian n’est pas mobilisé sur le front mais en remplacement de ceux qui y sont partis, à la campagne, où il travaille comme ouvrier agricole. Pendant l’Occupation et sous la pression de ses amis, il retourne vivre à Paris, où il trouve un poste de créateur au sein de la maison Lelong. Ce n’est qu’au bout de plusieurs années, alors qu’il a la quarantaine, qu’il ose enfin fonder sa propre maison. Il connaît le succès dès sa première collection qui inaugure le New Look.
En préambule, François-Olivier Rousseau tient à préciser que ce livre est un roman. Il ressemble pourtant dans son à une biographie plutôt ique et consensuelle, qui serait agrémentée d’éléments romancés. Il dresse le portrait de Christian Dior dans sa jeunesse mais aussi celui d’une époque : la première moitié du XXème siècle. Il raconte la crise des années 1930, la montée du nazisme, l’Occupation, etc. Il décrit également l’arrivée de nouveaux artistes français que Christian Dior côtoie de plus ou moins loin : des cinéastes, comédiens, acteurs, metteurs en scène, etc.
Comme le sous-entend le titre de ce livre, ce roman biographique se concentre sur les années qui ont mené Christian Dior jusqu’à sa réussite et traite donc moins de ses dernières années. Allier biographie et roman permet de faire un livre très fluide et agréable à lire. Le préambule montre l’honnêteté de l’auteur de ce point de vue puisqu’il explique s’être affranchi de certaines vérités pour romancer son récit.
J’aurais toutefois préféré qu’il aille plus loin dans la caractéristique romancée de cette biographie, en développant plus la psychologie des « personnages » ainsi que certains aspects de la vie de Christian Dior. Par exemple, ses relations amoureuses ne sont pratiquement pas abordées, sans que je comprenne la raison de ce choix d’écriture. Elle ne sont traitées que sur la fin du livre alors qu’elle n’ont pratiquement pas été abordées pendant les 40 premières années de vie de Christian Dior. Il s’agit toutefois de la seule critique que je peux émettre car ce livre fut une belle et agréable façon de découvrir la vie de Christian Dior.
Comment devient-on Christian Dior ? François-Olivier Rousseau nous donne dans sa biographie romancée du célèbre couturier quelques indications sur les étapes suivies, ou subies, c’est selon .Il y a, dans sa jeunesse, la fréquentation du Bœuf sur le toit , un cabaret de la rue Boissy d’Anglas à Paris où se rencontrent toute une bohème, des artistes qui deviendront célèbres : Maurice Ravel, Jean Cocteau, Max Jacob , pour ne citer qu’eux .Un événement le marque : il est atteint d’une maladie aux poumons .On le croit perdu, il guérit .Il séjourne à Ibiza et rencontre un certain Pablo Picasso à Barcelone…
L’apprentissage des rudiments du métier, l’assimilation des ficelles, la maîtrise de son art ; il l’apprend et l’assimile auprès de Jean Ozenne et Max Kenna, tous deux depuis longtemps dans la profession .Il bénéficie de leurs conseils, de leurs expériences pour parfaire ses croquis .La clientèle se constitue : vente de ses croquis à Robert Piguet, Cristobal Balenciaga, Nina Ricci, Elsa Schiaparelli .Il devra beaucoup, parmi ces sources d’influence, à Robert Piguet. Ce dernier lui inculque des principes fondateurs : « Il a la religion de la simplicité et il en inculque à Christian les dogmes fondateurs ; il l’oblige à dépouiller, à faire la part, dans ses créations, de ce qui constitue l’esprit essentiel d’un modèle et de ce qui n’est qu’ornement superflu. » IL qualifiera Robert Piguet de « formidable pédagogue. »
Très affecté par le retour de déportation de sa sœur Catherine, il participe, dès l’après-guerre, au renouveau de la couture française et s’installe au 30 avenue Montaigne .C’est une consécration, une marque de réussite et aussi une marque de fidélité à ses amis, ses collaborateurs .Ainsi emmène-t-il avec lui Raymonde Zehnacker, Yvonne Essling, qui sera directrice des ventes, Marguerite Carré, débauchée de chez Patou, Mitzah, avec ses « outrances inimitables. » Une grande maison est née, pour le prestige de la France, pour le triomphe du New-look, nom du style lancé par Christian Dior.
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