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Walter et Bennie Blumenthal s'apprêtent à célébrer le mariage de leur fille et de sa petite amie. L'heure devrait être à la fête, mais Walter et Bennie ont pris une décision qui pourrait bouleverser leur vie. Pour l'instant, il s'agit d'accueillir les premiers invités. Cinq jours durant, des liens se (re)noueront, des actes antisémites seront commis, des policiers s'inviteront à la noce, une alliance disparaîtra et des secrets - certains dissimulés depuis des décennies - seront percés à jour. Entre Jeffrey Eugenides et Ann Patchett, Leah Hager Cohen livre un roman lumineux et résolument contemporain sur ce qui nous sépare ou nous unit, ce joyeux bordel parfois appelé famille.
Bennie et Walter, parents de 4 enfants (bientôt 5), habitent à Rundle Junction dans une maison qui est depuis longue date dans la famille de Bennie.
C'est dans cette demeure familiale chargée de souvenir que se déroulera dans 5 jours le mariage de leur fille aînée, Clementine.
Au joyeux chaos familial habituel s'ajoute la tension d'avant mariage exacerbée par l'arrivée des frères et soeurs de Bennie, leurs enfants, les amis de Clem campant sur la pelouse, et Tante Glad, la doyenne, qui se perd entre passé et présent, hantée par l'incendie dont elle a réchappée alors qu'elle avait sept ans.
Dans le même temps, l'inquiétude monte dans le village à l'annonce de l'arrivée d'une communauté juive ultra-orthodoxe.
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Un roman très tendre sur la permanence du passé, les tensions familiales, les liens entre générations, la tradition, la culture, l'acceptation de la différence.... en bref sur la grande richesse de la vie. Cette famille tentaculaire offre un casting séduisant de personnages et l'autrice prend le temps de nous donner de chacun une vision complète.
J'ai apprécié son regard sur la façon dont nos familles nous définissent, nous façonnent et sur la façon dont nous pouvons en venir à remettre en question ces choses en grandissant et à mesure que nous forgeons nos propres croyances.
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Leah Hager Cohen écrit brillamment sur la banalité de la vie de famille et j'ai suivi avec engouement et délectation cette smala dans la première partie du roman mais j'ai vraiment fini par m'ennuyer. Trop de digressions, le souffle du départ se perd, on se traîne et j'avais hâte d'arriver au dénouement.
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Traduit par Laurence Kiefé
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