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Dénazifier, le cas de la Gestapo toulousaine

Couverture du livre « Dénazifier, le cas de la Gestapo toulousaine » de Cecile Vaissie aux éditions Loubatieres
Résumé:

À partir de novembre 1942, début de l'occupation de la zone dite « libre » par les Allemands, et jusqu'à la Libération, un service (KdS) de la police de sécurité du Reich (SiPo-SD), dont l'une des sections était la Gestapo de sinistre mémoire, est installé à Toulouse. En 1944, le KdS de Toulouse... Voir plus

À partir de novembre 1942, début de l'occupation de la zone dite « libre » par les Allemands, et jusqu'à la Libération, un service (KdS) de la police de sécurité du Reich (SiPo-SD), dont l'une des sections était la Gestapo de sinistre mémoire, est installé à Toulouse. En 1944, le KdS de Toulouse employait 192 personnes, dont 108 basées dans la Ville rose et les autres dans les antennes extérieures (dont Cahors ou Montauban). Plus encore y ont travaillé, à une période ou une autre.

Qui étaient ces Allemands et que sont-ils devenus après la guerre ? En juin 1953, le procès du KdS de Toulouse s'est tenu à Bordeaux, mais seuls deux responsables allemands ont été jugés en personne et libérés à l'issue du procès, six autres étant jugés par contumace faute d'avoir été retrouvés ou de s'être présentés. Pourquoi deux seulement ? C'est ce qu'explique ce livre, basé sur de très nombreuses archives, françaises et allemandes.

Le livre explore les parcours d'après-guerre d'anciens du KdS toulousain et montre comment la RFA, après avoir tenté d'aider ses prisonniers de guerre détenus, a créé des institutions pour rechercher et interroger les responsables de crimes de guerre. Grâce à cette évolution de la société allemande, et même si aucun autre procès d'anciens du KdS de Toulouse n'a eu lieu après celui de 1953, ces hommes ont pu craindre, jusqu'à leur mort, des poursuites et des stigmatisations dans leur propre pays.

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