Les villes de Marseille et d'Istanbul connaissent des systèmes radicalement différents dans leur gestion de la vie artistique, et cela notamment par l'origine des ressources financières. A Marseille, la plupart des financements proviennent de fonds publics et les artistes, galeries associatives, centres culturels ou autres s'adressent aux institutions publiques ou subventionnées, qui collaborent avec la société civile. A Istanbul, les institutions publiques s'intéressent exclusivement aux événements artistiques susceptibles de promouvoir le tourisme. De grands mécènes et entreprises assurent la survie de l'art contemporain dans les lieux renommés, et pallient ainsi l'inertie de l'Etat dans ce domaine. Pour le reste, les artistes s'organisent entre eux ouvrant leur propre espace, et tendent à solliciter le soutien financier de l'Union européenne. Ce livre dresse un état des lieux utile aux artistes marseillais et stambouliotes. Il offre un panorama de la situation actuelle de l'art contemporain à Istanbul et à Marseille et des possibilités artistiques dans les deux villes.
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