On aime, on vous fait gagner les pépites littéraires sélectionnées par la librairie Gwalarn
Criminel en cavale, Rice Moore trouve refuge dans une réserve des Appalaches, au fin fond de la Virginie. Employé comme garde forestier, il cherche à se faire oublier du puissant cartel de drogues mexicain qu'il a trahi. Mais la découverte de la carcasse d'un ours abattu vient chambouler son quotidien : s'agit-il d'un acte isolé ou d'un braconnage organisé ? L'affaire prend une tout autre tournure quand de nouveaux ours sont retrouvés morts. Alors que la police ouvre une enquête, Rice décide de faire équipe avec Sara Birkeland, une scientifique qui a occupé le poste de garde forestier avant lui. Ensemble, ils mettent au point un plan pour piéger les coupables. Un plan qui risque bien d'exposer le passé de Rice.
On aime, on vous fait gagner les pépites littéraires sélectionnées par la librairie Gwalarn
Le lecteur est emmené dans une intrigue assez sinueuse, où on se perd parfois. Ce livre est aussi une invitation à randonner… mais claustrophobes s'abstenir !! Le sujet est intéressant (la traque de braconniers dépeceurs d'ours) car peu commun, les paysages sont joliment décrits. L'intrigue ne tombe pas dans le cliché, bref ce livre reste une bonne lecture !
Les ours sont des animaux qui ont toujours fasciné les hommes quel que soit leur âge.
Qu'il soit un enfant avec sa peluche protectrice sous les bras ou un adulte, l'être humain ne peut qu'être émerveillé par la beauté de cet animal fort et puissant...
Et pourtant, même si ce mammifère est une espère protégée qui est admirée par un grand nombre, ce grand prédateur est recherché pour ses vertus médicinales... En traquant cet animal pour en extraire seulement quelques organes, est-ce que certains hommes ne deviennent-ils pas des bêtes infâmes?
En lisant ou écoutant le premier roman de James A. McLaughlin, on découvre un magnifique ouvrage de Nature Writing qui nous plonge dans une chasse à l'homme et à l'ours. Qui est donc finalement le chasseur et sa proie ? En venant se cacher dans une réserve privée de Virginie, Rice Morre était loin de se douter de ce que lui réserverait son poste de garde forestier et de la traque qu'il allait devoir mener contre des braconniers expérimentés...
Voici un thriller très original sur fond écologique qui a réussi à me surprendre tout au long de son écoute. On est vraiment dans une découverte perpétuelle que ce soit de la faune, de la flore ou encore des réalités auxquelles le garde forestier doit faire face. Même si j'ai, à de nombreuses reprises, retenu mon souffle, j'ai vraiment passé un très bon moment d'écoute. J'ai trouvé que la voix de Guillaume Orsat collait parfaitement au personnage de Rice Morre auquel je me suis très facilement attachée, et ceci grâce au portrait psychologique assez travaillé fait par son auteur.
Je tiens à remercier les Editions Audiolib et Netgalley France pour m'avoir permis de découvrir ce récit qui m'a beaucoup marqué... En effet, j'ai terminé son écoute il y a déjà quelques semaines et pourtant, je m'en souviens comme si je venais de le terminer...
Dans les Appalaches, Rice Moore a trouvé le job idéal pour tout misanthrope qui se respecte : il travaille seul comme gardien dans la réserve naturelle de Turk Mountain au cœur d'une forêt majestueuse, peuplée d'ours et autres bêtes sauvages. On pourrait croire qu'il a eu envie de se couper de ses semblables en s'isolant autant de la civilisation, et on n'aurait pas complètement tort...
Lors d'une de ses tournées, il tombe sur une carcasse d'ours mutilé et découvre rapidement que le trafics d'organes d'ours est un sport plutôt apprécié dans la région. Bien décidé à protéger ces bêtes et à remettre un peu d'ordre dans le braconnage qui a lieu impunément sur la réserve, Moore ne tarde pas à susciter l'hostilité des trafiquants, à attirer l'attention des autorités, et de ceux dont il se cachait désespérément.
JamesMcLaughlin nous livre là un premier roman tendu, très réussi, aussi intelligent qu'addictif, entre thriller et nature writing. J'ai apprécié le rythme palpitant de ce récit très bien restitué par la lecture de Guillaume Orsat, qui s'intensifie dans les dernières chapitres pleins de suspense. Mais ce que j'ai trouvé vraiment brillant, c'est la façon absolument habitée, voire hallucinée dont McLaughlin restitue les sorties en pleine nature de Rice, en mode commandos anti-braconniers dans sa tenue de camouflage ghillie. Dans ces pages puissantes, le personnage se fond dans la forêt, jusqu’à sombrer dans une forme de transe et retrouver la part d'animalité et de brutalité, qui sommeille peut-être encore en nous tous.
Une atmosphère aboutie pour un thriller efficace qui parvient à nous faire réagir sur la complexité de notre rapport au bien et au mal, et la préservation des milieux naturels. Une écoute qu'on ne peut pas lâcher!
Pour ma part, je n' ai pas accrochée à l'histoire? J'ai trouvé l'ensemble répétitif, un peu brouillon, nous passons dans le passé, puis revenons au présent, le personnage Rice est parfois dans ses délires, nous avons l'impression qu'il se dédouble
J'avais hâte de le terminer.
La peau de l'ours
Rick Morton -de son vrai nom Rice Moore- vient d'obtenir le poste de gardien d'une réserve naturelle privée, en Virginie du Sud, au cœur des Appalaches encore sauvages. Un refuge idéal pour lui qui est recherché par un cartel mexicain dont il a tué l'un des membres et qui correspond précisément à sa nature profonde, plus à l'aide dans les montagnes et les forêts que dans les villes.
Rice, remplace Sara Birkeland, une jeune scientifique qui a dû quitter son poste pour des raisons qui lui seront dévoilées peu à peu
Biologiste de formation, il doit protéger la réserve et faire régulièrement des relevés sur la faune et la flore. Il est également chargé de remettre en état un cabanon afin qu'un étudiant doctorant vienne prochainement s'y installer. Un boulot somme toute assez simple qui lui convient parfaitement mais qui va singulièrement se compliquer lorsqu'il tombe sur la dépouille d'une ourse, dont on a coupé les pattes et prélevé la vésicule. Car en Asie, et notamment en Chine, les vésicules et les pattes des ours sont très prisées de certains riches amateurs tant pour leurs prétendues vertus aphrodisiaques que pour la gastronomie. Ainsi, en l'espace d'une vingtaine d'année, les ours asiatiques ont presque tous disparus.... et les trafiquants d'animaux (4ème au rang mondial des marchés noirs, après les stupéfiants, la contre-façon et la traite des êtres humains) viennent se servir là où ils sont certains de trouver des ours sauvages, en Amérique du Nord.
Rice est ulcéré par ce braconnage ignoble et entend bien prendre les auteurs les mains dans le sac. D'ailleurs, il a sa petite idée sur leur identité : il faut dire que la Réserve de Turk Mountain n'est pas vraiment appréciée par les habitants des alentours... Tous chassent et considèrent qu'il s'agit d'un droit ancestral et absolu, réserve ou pas réserve. Mais, en tentant de les piéger, Rice, en plus de ne pas se faire que des amis, va être obligé de se découvrir et comprendra que sa couverture est bel et bien fichue...
Ce premier roman de James McLaughlin, a obtenu plusieurs prix littéraires dont Le Grand Prix de Littérature Policière 2020, prix nullement usurpés car pour un premier roman, l'auteur a mis la barre très haute.
Tout d'abord l'intrigue : oui, c'est un thriller (et un très bon !) mais l'un de ceux qui sortent des terrains battus et rebattus des serial killers et consorts. Un thriller dont l'intensité dramatique qui monte crescendo est présente à (presque) chaque page, et dont le décor grandiose des Appalaches sauvages est un personnage à part entière.
Le personnage de Rice Moore est magnifique, plein de contradictions, attachant mais aussi excessif; extrême même, dont on devine que la quête impossible sera aussi pour lui une forme de rédemption. Rice Moore, qui, avec sa petite amie, convoyait des "paquets" pour le cartel, à la frontière américano-mexicaine du désert de l'Arizona, sous couvert des recherches scientifiques qu'ils menaient. Rice Moore qui a passé un an dans une prison mexicaine où il a appris à devenir un sicario pour se venger ; et Rick Morton, le garde-forestier, le ranger de la Réserve de Turk Mountain, passant des nuits et des jours à guetter les braconniers, au point de ne plus savoir s'il est toujours humain ou s'il est devenu une sorte d'entité née de cette nature.... Ces passages où Rice est dans une sorte de transe hallucinatoire, camouflé dans son vêtement Gilly (cf l'image de la couverture du livre), sont d'une force extraordinaire.
L'écriture enfin, (et la traduction !) le style de l'auteur, qui colle parfaitement, tant aux descriptions magnifiques de la nature sauvage, qu'au suspens intense ...
Une réussite totale, un gros coup de cœur pour ce roman hybride entre thriller et nature-writting dont le thème central (la protection des espaces sauvages encore préservés), évidemment très actuel, n'est jamais érigé en morale.
Tout d’abord un grand merci pour l'envoi de ce livre dont j'ai pris plaisir a découvrir.
Je me suis plongé dans cet univers avec ravissement pour y découvrir l’histoire de cet homme qui fuit un passé fait de drogue, de trahisons et de meurtre.
Il va se faire embauché comme garde forestier en Virginie dans une réserve au milieux des montagnes.
Il va nous décrire ces paysages tellement bien qu'on les partagent et on à l'impression d'y être avec lui, les images nous viennent naturellement.
Mais le voilà pris dans une sombre histoire de braconnage, d'ours tués et mutilés pour la revente de vésicules.
Il va devoir faire face a des braconniers très dangereux et nous plonger dans un suspense et un huit clos très angoissant.
Un thriller qui mêle la nature et sa beauté,l’intrigue, la violence, un bon livre avec beaucoup de descriptions mais je dirais long malgré tout.
Je m'explique, certaines lenteurs avec des chapitres ou l 'histoire reviens en arrière, du déjà vu,avec une alternance entre passé et présent qui, si l'on n'est pas concentré nous fait perdre le fil et rend la lecture difficile.
Un premier roman dans l'ensemble réussi avec une plume bien agréable et une bonne maitrise globale.
Dès les premières pages j'ai été prise par la plume habitée de James A. McLaughlin et par ses descriptions vivantes de la faune sauvage et de la flore séculaire des Appalaches. C'est, en effet, en plein coeur de la réserve naturelle privée de Turk Mountain en Virginie que vit Rice Moore, le gardien des lieux. Biologiste engagé, homme torturé par les fantômes de son passé, dur au coeur tendre, éco-radical. Rice est tout ça à la fois. Personnage complexe aux multiples facettes.
C'est grâce à son amour de la nature que tout commence. Des ours sont, en effet, retrouvés morts, amputés de leurs membres et de leurs organes, sur sa réserve, son territoire.
Il est impensable pour Rice de laisser ces braconniers sans scrupules chasser sur ses terres. C'est en véritable prédateur qu'il va alors se transformer afin de les traquer pour faire justice à Mère Nature.
Au fil de cette chasse farouche, on assiste à une véritable transformation de Rice qui laisse s'éveiller tous ses instincts animaux et met en sourdine son humanité. Les frontières entre monde sauvage et civilisation se brouillent et on réalise que la menace n'est pas celle que l'on croit et que les humains sont bien plus dangereux que n'importe quel redoutable serpent à sonnette.
Réalité, hallucination, passé, présent, le lecteur partage la confusion de Rice et se questionne sur sa propre animalité.
Si la première partie est essentiellement "atmosphérique" et permet de planter le décor et l'histoire dans laquelle on évolue, le rythme s'accélère singulièrement au cours de la seconde partie. On sent que Rice s'approche du but, flaire sa proie. C'est à partir de ce moment que j'ai eu du mal à lâcher le roman.
Malgré son côté bourru, ses traumas et la violence qu'il renferme, je me suis énormément attachée à Rice et j'ai tremblé pour lui jusqu'à la toute dernière page.
Vous le comprendrez j'ai beaucoup apprécié cette intrigue tournée, entre autres, sur les menaces environnementales.
Ce que j'ai toutefois un peu moins aimé ce sont tous les épisodes "flashback" qui nous ramènent dans le passé de Rice. J'ai trouvé que ces passages, assez mal amenés, nuisaient à la cohérence narrative. J'aurais préféré qu'ils soient intégrés à l'histoire "au présent" via les souvenirs de Rice tout simplement.
Mention spéciale également pour la qualité de l'édition et la charte graphique adoptée qui font de ce livre un bel ouvrage aussi bien sur le fond que sur la forme.
En bref : Un thriller immersif et une ode au retour à la terre sur fond de braconnage barbare, de narcotrafic et d'exorcisme des traumas passés.
Si l’histoire paraissait séduisante à la première lecture, elle fut longue, laborieuse et bien trop sinueuse.
Les descriptions sont nombreuses mais pas inintéressantes, les paysages inspirent le calme et les relations la peur ; l’atmosphère est pesante et omniprésente, l’auteur réussit à nous immerger totalement. Cependant, le croisement et les passages d’une époque à l’autre amènent à la confusion : resituer les personnages, les époques…
Ce n’est pas tant le style qui m’a déplu, plutôt que l’histoire en elle-même qui ne m’a emportée, ni son personnage principal qui est plutôt tourmenté et intriguant.
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