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Dans l'Odyssée d'Homère, la nymphe Calypso dispa- raît du récit avec le départ d'Ulysse, qu'elle a échoué à retenir. C'est à cet instant précis que s'ouvre le roman d'Anne Luthaud : Calypso quitte sa maison, son village, sa vie - à quoi bon rester puisqu'Ulysse est parti ? Commence alors l'errance de celle qui refuse désormais les attaches, les lieux qui rassurent et enferment à la fois. Elle marche, se laisse envahir par les images, se souvient aussi de sa vie avec Ulysse.
Les images de Calypso sont le contrepoint de celles de l'autre personnage central, Simon. Le jeune homme, lui, vit entouré d'écrans, à peine sort-il de sa chambre pour s'aventurer dans un Paris bien terne en comparaison des possibles démultipliés que lui offre son univers numérique. Il y rencontre des figures vir- tuelles, d'autres bien réelles, il suit, traque les gens, les mouvements de la vie.
Les trajectoires de Calypso et de Simon finissent par se confondre, les images de l'une, bien réelles, se retrouvant dans les écrans de l'autre. Les deux figures se croisent alors, sans le savoir, au cours de leurs odyssées respectives. Jusqu'à s'effleurer en vrai, qui sait ?
Anne Luthaud nous livre une belle fable sur notre monde enseveli sous les images, celles que l'on récolte, que l'on recherche, et celles que l'on subit aussi à chaque seconde.
Le narrateur a toujours vécu seul avec son père. Quand celui-ci décède, comme il y a des rats dans la maison, il adopte un chien. Une amitié se lie entre eux. Mais problème: le chien est bagarreur et n'hésite pas à foncer sur les toutous de ces dames. Notre narrateur se sent bientôt de trop dans la communauté et supposant qu'on emènera son chien à la fourrière, il fuit et part alors sur les routes, avec sa vieille voiture. Il évite les villes et traverse les campagnes, dort dans sa voiture avec son chien. Il lui parle, luir aconte sa vie et commente tout ce qu'il voit. Jusqu'à quand pourra-t-il tenir ainsi ?
Un seul personnage donc tout au long de ce récit (ou presque). Trop faible pour mettre une muselière à son chien ou s'opposer à son père lorsque celui-ci était en vie. On comprend qu'il n'a jamais reçu ni éducation, ni amour. Il a eu la chance d'apprendre à lire et il se réfugie dans les les livres mais n'est jamais allé à l'école. C'est l'enfant handicapé, l'idiot qu'on a caché et qui toute sa vie manquera de confiance en lui. Il n'est pourtant pas bête. Naïf lui conviendrait mieux.
Je ne conseillerai pas ce roman à n'importe qui mais je le trouve assez exceptionnel. Beaucoup de non-dits derrière ce monologue mais on devine. Une réussite. Une belle écriture.
Tout d'abord merci à Lecteurs.com et 10/18 pour cet envoi, j'étais très contente de recevoir ce roman pour lequel la première et la quatrième de couverture avait été un petit coup de foudre.
L'auteure y dépeint le destin de deux paumés, deux solitaires qui vont se rencontrer dans une Irlande plutôt grisâtre et pas du tout féerique. Un chien borgne One Eye et un homme de 57 ans Ray.
C'est le premier être vivant avec qui cet homme va engager une relation.
Mais la peur d'être séparés car le chien peut être violent, conduit le nouveau maître à fuir son bourg et entamer un road trip avec lui.
Malheureusement le fameux coup de foudre n'était pas au rendez-vous. Ce livre est très noir, je pensais que la rencontre avec ce chien allait allumer des lumières dans les vies des 2 protagonistes mais on est sur des destins vains. Je me suis ennuyée, j'ai trouvé le temps long et les descriptions trop présentes pour le peu d'action.
J'ai parfois été contrariée, à la limite de la nausée lors de certaines scènes (père dans le grenier, hygiène de Ray...)
Bref, je n'ai pas trop compris les critiques dithyrambiques. Je le placerai sur mon étagère aux OVNI tellement c'était spécial.
Je remercie Lecteurs.com et les éditions 10/18 pour l'envoi du livre 'Dans la baie fauve' de Sara Baume.
J'adore les animaux, et tout particulièrement les chiens. Le roman de Sara Baume 'Dans la baie fauve' semblait donc tout indiqué pour me séduire. Il narre l'histoire d'un homme solitaire, vivant en dehors de la société, qui tombe par hasard sur l'affiche d'un chien à adopter dans la vitrine d'un magasin. Personne ne veut de ce chien borgne, malmené par la vie et agressif envers ses congénères et les humains.
J'avais hâte de voir ces deux âmes se trouver, s'entraider et peut-être s'ouvrir au monde. En réalité, on assiste à la poursuite de leur longue descente aux enfers, à deux. Pour moi, l'étincelle n'a pas eu lieu. J'ai trouvé ce livre lent, particulièrement déprimant et sans lumière. Le récit est monotone, bien que le passé atypique du protagoniste se dévoile peu à peu. Balades, ennui, fuite... Les paysage irlandais grisonnants où se déroule l'histoire ne font que nous plonger encore plus dans la tristesse.
Deux êtres abîmés se rencontrent pour s'enfoncer encore plus dans la solitude... Ce n'est de la faute ni de l'un, ni de l'autre, aucun n'ayant vraiment reçu d'amour jusqu'à présent, et on peut dire qu'ils s'aiment tous les deux, même maladroitement. Ce qui m'attriste c'est qu'une simple main tendue, et acceptée par eux, aurait pu tout changer. J'ai eu de la difficulté à finir ce livre tellement il m'a mise mal à l'aise. Sara Baume a très certainement atteint son but, sans toutefois réussir à me toucher. Violence, solitude, rejet, incompréhension... Un bien triste portrait de l'humanité...
Le narrateur a toujours vécu seul avec son père. Quand celui-ci décède, comme il y a des rats dans la maison, il adopte un chien. Une amitié se lie entre eux. Mais problème: le chien est bagarreur et n'hésite pas à foncer sur les toutous de ces dames. Notre narrateur se sent bientôt de trop dans la communauté et supposant qu'on emènera son chien à la fourrière, il fuit et part alors sur les routes, avec sa vieille voiture. Il évite les villes et traverse les campagnes, dort dans sa voiture avec son chien. Il lui parle, luir aconte sa vie et commente tout ce qu'il voit. Jusqu'à quand pourra-t-il tenir ainsi ?
Un seul personnage donc tout au long de ce récit (ou presque). Trop faible pour mettre une muselière à son chien ou s'opposer à son père lorsque celui-ci était en vie. On comprend qu'il n'a jamais reçu ni éducation, ni amour. Il a eu la chance d'apprendre à lire et il se réfugie dans les les livres mais n'est jamais allé à l'école. C'est l'enfant handicapé, l'idiot qu'on a caché et qui toute sa vie manquera de confiance en lui. Il n'est pourtant pas bête. Naïf lui conviendrait mieux.
Je ne conseillerai pas ce roman à n'importe qui mais je le trouve assez exceptionnel. Beaucoup de non-dits derrière ce monologue mais on devine. Une réussite. Une belle écriture. Merci pour ce concours !
Ce livre est l'histoire de la rencontre entre deux êtres souffrant de solitude. Le narrateur de 57 ans cabossé par la vie et un chien borgne et famélique. Leur amitié d'abord fragile deviendra indéfectible. Un livre plein d'émotions. Une belle réussite pour ce premier roman de l'auteure.
Merci à Lecteurs.com et à l'éditeur pour cette jolie découverte.
Une histoire touchante de sa vie et de son chien mais il y a des détails qui chocs quand même dommage car c est un bon roman
Son père décédé, il est désormais seul dans la maison " de son père ". Il vit en ermite, n'a pas d'amis, son père ne l'a jamais envoyé à l'école, il n'a aucun souvenir de sa mère, seule la nature l'interesse.
Il ne sort qu'une fois par semaine, le mardi , pour aller faire quelques achats dans l'épicerie du village et ce jour là son regard est attiré par des photos sur la vitrine du brocanteur.
Il a soudain une envie folle d'aller chercher un chien dans un refuge et là c'est le coup de foudre pour le ratier auquel il manque un oeil et qu'il va appeler ONE EYE.
Une connivence va naître entre eux et ils vont trouver chacun à leur façon le bonheur tant attendu.
Mais malheureusement ONE EYE va commettre l'imprudence de mordre un autre chien et son maître va tout faire pour lui éviter de la fourrière.
Pour les lecteurs qui aime la nature, la flore ce roman est idéal.
A l’image de son personnage, voilà un roman bien atypique. Il ne semble pas y avoir d’enjeu au départ, on est simplement témoin du désarroi, des angoisses paranoïdes de cet homme qui n’est plus dans la première jeunesse. Et cela suffit pour créer la connivence. La relation fusionnelle qui s’installe avec ce chien bien abimé aussi par la vie, nettement plus proche de Rantanplan que de Lassie, est accrocheuse. Mais on n’est pas au bout des surprises : c’est peu à peu, alors que le narrateur nous dévoile des bribes de son itinéraire que le sens apparaît. Mais chut…il serait bien inconvenant d’en dire plus. Ajoutons cependant que la nature, les paysages et la flore de l’Irlande sont là, bien présents et créant un décor précieux dans la grisaille globale.
C’est paradoxalement presque un huis-clos, malgré la fuite qui occupe une bonne partie du récit. car les personnages qui gravitent autour du narrateur ne se matérialisent que dans ses pensées et ses projections.
C’est très certainement à la magie de cette écriture que l’on doit d’adhérer immédiatement à l’histoire, malgré l’ambiance lourde et menaçante. Il y a de la poésie dans l’itinéraire de ce couple bancale et dans l’immense force qui les lie.
C’est suffisamment court pour qu’à aucun moment l’attention ne se relâche. Et jusqu’aux dernières pages , les secrets sont bien gardés.
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