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Critique des métaphysiques du propre

Couverture du livre « Critique des métaphysiques du propre » de Nanine Charbonnel aux éditions Ontos Verlag
Résumé:

Professeur de philosophie à l'université de Strasbourg, Nanine Charbonnel s'est fait connaître par ses travaux sur la métaphore et la ressemblance, puis par les trois volumes iconoclastes Philosophie de Rousseau (2006), ainsi que l'analyse détaillée de la « métaphore' » du Corps politique Comme... Voir plus

Professeur de philosophie à l'université de Strasbourg, Nanine Charbonnel s'est fait connaître par ses travaux sur la métaphore et la ressemblance, puis par les trois volumes iconoclastes Philosophie de Rousseau (2006), ainsi que l'analyse détaillée de la « métaphore' » du Corps politique Comme un seul homme. Corps politique et corps mystique (2010). Elle approfondit ici sa relecture de l'histoire de la métaphysique pour mieux comprendre les impasses tragiques aussi bien que les apports de la modernité. Ce sont les assises même de la métaphysique occidentale qu'il faut fouiller : c'est-à-dire les liens de la métaphysique et de la théologie, en soulignant le caractère exceptionnel de ce patrimoine, qui devrait être à ses yeux le lieu d'étude privilégié des non-croyants.
Elle passe au crible ces constructions théologiques, qui sont majeures anthropologiquement car traitant de façon inouïe la question de l'imitation, et montre leurs mécanismes étonnants, liés explicitement à la théologie du Verbe incarné : la prise-indue-au-propre d'énoncés qui devraient être pris au sens figuré. Davantage, elle soutient qu'on assiste dans la modernité corrélativement à cette montée de la prise indue au (sens) propre, et à l'apologie du « propre-à-soi » , qui sécularise pour l'homme ce qui avait été dès les Grecs pensé pour Dieu, c'est-à-dire la non-prise en considération des relations.

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