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Correspondance générale t.7 ; 1849-1852

Couverture du livre « Correspondance générale t.7 ; 1849-1852 » de Marie D' Agoult aux éditions Honore Champion
Résumé:

Les années 1849 à 1852 sont celles que consacre la comtesse d'Agoult à la rédaction de son ouvrage le plus ambitieux, Histoire de la Révolution de 1848, qui paraît en trois volumes, de 1850 à 1853. Sa correspondance, ses agendas et cahiers de notes reflètent son activité pour glaner toutes les... Voir plus

Les années 1849 à 1852 sont celles que consacre la comtesse d'Agoult à la rédaction de son ouvrage le plus ambitieux, Histoire de la Révolution de 1848, qui paraît en trois volumes, de 1850 à 1853. Sa correspondance, ses agendas et cahiers de notes reflètent son activité pour glaner toutes les informations, recueillir et recouper des témoignages parfois contradictoires qu'elle confronte à sa perception des événements.

Dans sa vie privée, elle renoue des liens avec ses enfants. D'abord avec Claire d'Agoult qui achève ses années de scolarité au couvent et qu'elle veut marier malgré son jeune âge. Âgée de dix-neuf ans, ignorant l'existence de ses trois frère et soeurs, celle-ci épouse en 1849 le comte Guy de Charnacé qu'elle ne connaît que depuis quelques semaines. Et c'est en janvier 1850 que la comtesse d'Agoult découvre, l'attendant dans son vestibule, ses filles Blandine et Cosima qui ont enfreint la règle paternelle en lui rendant visite. Mais Franz Liszt, installé à Weimar, entre aussitôt en fureur et leur envoie une intraitable gouvernante pour les surveiller.

Emménageant dans un petit hôtel particulier qu'elle achète en 1851 près de l'Étoile et qu'elle baptise la Maison rose, la comtesse d'Agoult y poursuit l'animation d'un salon brillant. Émile Littré, Jules Simon, Jules Grévy, Émile Ollivier et, chez les étrangers, Daniele Manin et Ladislas Teleki, y font leur apparition. Ils se mêlent ainsi aux anciens dont Louis de Ronchaud reste le pilier. C'est à cette époque qu'elle entame aussi des relations épistolaires avec Jules Michelet et Karl August Varnhagen von Ense, de Berlin. À quarante ans bien passés, elle peut noter avec plaisir que certains hommes continuent à succomber à son charme.

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